Tadjikistan 2 ancien

Nous passons le poste Kirghize pratiquement sans problème, Laurent persuadé que nous avions déjà payé en entrant au KGZ la taxe environnementale refuse de la régler, le douanier vient me demander confirmation, si mon mari vous le dit c’est que c’est vrai. Je n’allais tout de même pas lui dire que je n’en savais rien. Moi à l’entrée j’écoutais du Zaz. Nous passons donc sans rien payer.  

Poste frontière du Tadjikistan, Guichet 1 passeports coup de tampon, cool c’est rapide. Guichet 2 il faut passer notre véhicule à la décontamination. Pschitt pschitt, sur le devant des roues et 120 somonis en moins dans notre porte-feuilles. Guichet 3, un douanier couché dans son lit nous reçoit toujours avachi, jette un oeil sur nos passeports et demande 10$, pas de reçu pas de dollars dit Laurent! guichet 4, un policier gribouille sur un papier 10$ tout en préparant sa tambouille. Pas de reçu, pas dollars, c’est du rackette dit Laurent qui commence à bouillir. Guichet 5, un autre policier dit c’est obligatoire permis d’importation du véhicule 220 somonis soit 25$ mais bizarrement erreur lors de la conversion cela devient 35 dollars. Laurent s’énerve et ne veut plus rien payer. Le premier policier revient en montrant son arme et en disant que sinon on retourne au Kirghizistan. Laurent voit rouge, et cela n’est rien de le dire, le deuxième policier m’explique que le document d’importation est obligatoire. Je lui dit qu’on veut bien payer mais le bon prix et l’informe que j’appelle l’ambassade pour savoir ce que nous devons payer réellement, coup de bluff je n’avais plus de carte sim. 
Enfin tout fini par s’arranger, nous payons 25$ de taxe légale (enfin je crois)pour le véhicule et enfin nous repartons. Mais quelle est cette veine sur la tempe de Laurent qui sautille? Nous avons quand même eu le droit à un Welcome to Tadjikistan. Nous rencontrerons plus tard un jeune anglais qui lui a fini par leur céder 40$. 

Nous nous émerveillons devant le paysage, de l’autre coté du grillage c’est la Chine. Oh le portail est resté ouvert, c’est un appel du pays du soleil levant. A votre avis avons nous résisté à l’envie de mettre nos roues de l’autre coté? 

Nous décidons de nous arrêter tôt au bord du lac Karakul 3900 m et finirons par dormir ici bercés par le vent et enfouis sous les couvertures.

Au village nous ferons le plein d’eau, et Fare-Night aura droit à sa première visite. Nous passerons l’Akbaital Passe 4655 m et non pas 4800 comme je le dis sur la vidéo, faut toujours que j'en rajoute! Nous marcherons un peu en haut de la passe mais nous manquons d’air.

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Comme à chaque nouveau pays, il nous faut de la monnaie locale ici cela sera du somoni. Murgab est la première ville (gros bourg), certains la qualifieraient de pittoresque, pour notre part nous ne sommes pas tombés sous son charme. Est ce du au taux de change super élevé fait à l’hôtel, car les banques sont fermées, des enfants qui à plusieurs reprises nous ont demandé de l’argent ou de l’étrangeté de la rue commerçante les boutiques faites avec de vieux containers et cette saleté ambiante. Non vraiment, malgré la gentillesse des vendeurs nous avons hâte de repartir. Le plein d’essence sera fait de manière surprenante.

Nous n’irons pas bien loin la vallée de Madian nous accueillera pour la nuit. Le lendemain, nous irons marcher un peu histoire de voir les sources chaudes. Nous n’avions pas envie de traverser dans le cour d’eau nous ferons demi-tour.

Nous croiserons pour la 2ème fois en 2 jours le même cycliste, comme quoi notre allure est tranquille .D’arrêts photos, d’arrêts visites, nous arriverons en fin de journée au lac de Yashilkul et nous installerons pour la nuit sur la petite plage.

Nous sommes à l’endroit le plus froid du Tadjikistan, c’est surement pour cela qu’au réveil nous avons la mauvaise surprise de voir de la glace dans la cellule. Oups, pas envie de sortir du lit.     
Nous traversons le village de Bulunkul à l’heure de la récréation. Bien sur nous allons à leur rencontre. Nous visiterons l’école et eux Faré-Night. Encore un excellent moment de partage. Sur leurs conseils nous irons nous perdre dans les montagnes environnantes avant de rejoindre la piste de la vallée de Wahkam.
     

Le col de Karghush est rude, mais heureusement nous ne sommes pas en vélo. Après le poste de contrôle, la piste qui longe l’Afghanistan nous offre un décor merveilleux. Nous mangerons de temps à autres dans les homestay, nous trouverons sans difficulté des bivouacs agréables. Il nous sera difficile de décoller tôt le matin, car les salutations des éleveurs se succédent. Et tout arrêt est sujet à discutions, la gentillesse et générosités des Tadjiks nous fait oublier nos déconvenues des premiers jours. 

Temple bouddhiste de Vrang

Nous rencontrerons de nombreux cyclotouristes souvent français, nous partagerons avec eux des discutions entre autre Antoine et Stéphane. En visitant le Yamchun Fort nous rencontrerons et déjeunerons avec Noémie, Adam et Constantino. Le temps se gâte, tout le monde embarque dans Fare-Night pour la descente.

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