Nous nous dirigeons vers Kala-i-Khumb avec à bord un nouvel auto stoppeur russe. Andreï se faufilera tant bien que mal à l’arrière de Fare-Night. Il est ravi de nos nombreux arrêts photos, peut être un peu moins du long moment de discussion en français avec 2 cyclotouristes Manon et Paulo. Nous ne nous lassons pas de la vue sur l'Afghanistan et assisterons au dynamitage de la montagne pour l'aménagement d'une route. Les normes de sécurités ne sont pas européennes.
Apres avoir déposé Andreï, nous décidons de rejoindre Dushanbé par la piste nord. Les paysages sont superbes, mais nous avons 285 kms avant de rejoindre la capitale. Nous avons hâte de connaitre le verdict pour le visa turkmène, donc nous allons rouler de longues heures pour y arriver au plus tôt.
nous ne dormirons pas n'importe où ce soir.
De nombreux locaux ont fait la route avec nous, nous prenons rarement des photos d'eux. Mais ce monsieur est trop... beau, je n'ai pas pu m'empécher de lui demander une photo.
Rencontre éphémère avec un couple de jeunes bretons. Dommage à quelques heures prêt nous aurions partager un bivouac. Mais nos directions été opposées.
Mardi après midi nous arrivons à Dushanbé, nous allons directement à l'ambassade du Turkménistan. Le service visa sera ouvert demain matin.
Bon au tour de l'ambassade Ouzbek, car nous voulons la confirmation des frais de passage en douane. Leur réponse sera fausse car aucune taxe nous sera demandée, et d’après eux il y en avait une de 50$.
Au tour de l'ambassade de France, accueil chaleureux par le 1er secrétaire. Il s'arrangera à avoir la lettre de protection qui en cas de rencontre avec des policiers gourmands peu être utile en contactant l'ambassade de France de Tachkent.
Nous cherchons un bivouac hors de la ville et n'en trouvant pas. Nous retournerons proche de l'ambassade Turkmène devant la maison familiale de Bakhtior. Un grand merci à toute la famille qui nous a reçu avec une énorme gentillesse pendant ses 2 jours.
Allez je lève le suspens. Youhou!!! nous avons nos visas transit de 5 jours pour rejoindre L’Iran. On plane, c'est presque aussi bon que de gagner au loto. Nous pouvons maintenant aller visiter la ville le coeur léger.
Nous irons passer nos derniers jours tadjiks au Fann montagne et au bord du Lac. Nous ne vous dirons pas que nous avons eu une grosse frayeur en roulant de nuit et afin de quitter cette route infernale nous dormirons le long d'un ancien entrepôt désaffecté. A notre réveil, le voisin nous invite à déjeuner et nous repartirons avec des pommes.
Seulement 2 semaines ici et pourtant nous avons l'impression que le temps c'est arrêté. Nous nous répétons mais nous avons été touché par l'accueil et le paysage.
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