Forme de l'Etat : République Présidentielle
Capitale : La Paz
Population : 11 306 341
Monnaie : BolivianoDu 08 février au 06 mars 2019
En Bolivie, nous entrons dans la pure culture Andine. La plus forte population Guaranis, Aymaras, Queshuas se trouve dans ce pays de 11 millions d'habitants environ.
Le passage de douane sera ultra rapide; tellement que le douanier bolivien n’apposera aucun tampon sur nos passeports. Nous insistons pourtant mais il dit qu'il n'y aura pas de problème lors de notre sortie, on espère...
Nous filons vite sur Tupiza afin de retrouver Titouan (notre fils) et Angélique. Ils passeront leurs 2 dernières semaines de leur périple de 3 mois en Amérique du Sud avec nous ou nous avec eux ... Enfin bref nous les passerons ensemble dans la joie et la bonne humeur. Angélique a bien cerné notre famille et perdra systématiquement aux triominos.
Pour l'instant c'est autour d'une table que nous nous racontons nos aventures.
Le lendemain matin, nous partons à la découverte d'un des plus beaux déserts.
Sud Lipez
Nous nous laisserons transporter par la beauté et la diversité des paysages de cette contré la moins peuplé du pays.
Du coup nous partons avec une réserve de 60 litres de carburant.
Les pistes sont accessibles seulement en 4X4 et de surcroît à cette période des pluies, elles ne seront pas toujours praticables.
Le moindre écart a des répercussions instantanées.
Y a pas foule dans les rues, un petit papy nous demande des médicaments car il souffre du ventre. Je lui donne une boite de paracétamol si cela ne fait pas de bien, cela ne fera pas de mal.
Non pas toujours un verre à la main, mais souvent il faut l'avouer. Faut dire que nous avons plein de choses à fêter! Et si y'en a pas, on trouve... Vous remarquez, nous sommes bien couverts. Nous sommes régulièrement entre 4000 et 5000 m d'altitude.
A ce jour, nous n'avons jamais vu autant de lamas.
Comme dans le nord ouest de l'Argentine nous retrouvons les habitations en adobe.
Nous sommes à la recherche d'un resto...
Nous trouverons seulement de la viande de lama séchant derrière une maison.
Les paysages sont hyper changeants, leur point commun sera leur beauté.
Le 2ème bivouac finira sous une pluie battante. Cette nuit nos campeurs dormirons avec une couverture de plus et leur blouson. De notre coté, de ce fait, cela sera avec une couverture de moins et les caleçons longs en plus.
A notre réveil, nous aurons de la visite. Tout va bien, nous ne sommes pas en panne. De toutes façons je ne suis pas certaine qu'ils puissent emmener plus de monde.
Toujours des animaux en liberté.
A la saison des pluies, les pistes peuvent se transformer en rivière...
Lieu de notre 3ème bivouac, nous en profiterons pour faire une belle balade puis...
Le vent en décidera autrement et deviendra incroyablement fort avec un changement d'orientation à 180°. Il emportera la toile de tente en arrachant les attaches. Mais pas de soucis, y'a 4 couchages dans Fare-Night, eh eh nous récupérons notre couverture, Yes!!! Comme quoi y'a toujours du bon!!!
Les jours se suivent et c'est toujours extraordinaire.
Les lagunes sont extraordinaires!!!
Première pour Angélique et Titouan nous rencontrons des suris (cousin bolivien de l'autruche)pas de photo trop rapide ou trop loin et des vigognes cousines des lamas.
Déjeuner dans notre jardin du jour.
Les geysers.
Alors là coup de gueule!!!
Quelques kilomètres avant la laguna colorado sur le bord de la piste. Un jeune cyclotouriste japonais pousse son vélo en titubant. On s'arrête et il nous dit : I don't speak English, help me please, help me. Il est à bout de force, en pleurs,en hypoglycémie, grelote et vomi, on l'embarque dans Fare-Night. Quelques kilomètres plus loin, nous dépassons son collègue qui est en meilleur état, il veut terminer à pied. Titouan l'accompagnera en poussant son vélo, le vent est si fort qu'il ne faut même pas envisager de pédaler. Ils nous retrouveront dans un petit hébergement à la soupe brûlante et la douche glacée. Nous irons nous promener à la lagune et eux filerons au lit.
Pourquoi coup de gueule??? C'est simple, plusieurs voitures de tours opérators l'ont dépassé sans s’arrêter, sans être médecin cela se voyait qu'il allait mal!!! Les locaux se sont toujours intéressés à notre bien être... l'entraide est importante dans ces coins perdus, les chauffeurs des compagnies touristiques ont eu des comportements bien différents!
La laguna colorado, coup de coeur collectif.
Sa couleur rouge brique variant au gré du soleil est splendide.
Petite pension où dormirons les cyclotouristes japonais et les enfants. Nous préférons rester confortablement dans Fare-Night.
Toujours la laguna colorado d'un autre point de vue.
Le désert de Siloli
Arbol de Piedra
Au gré de notre parcours nous passons de lagunes en volcans, magique.
Flamants de James, flamants Andins, flamants du Chili, une merveille de la nature.
Celle-ci nous la baptiserons Hongo de Piedra.
Le supermarché andin.
Sous le soleil, nous pénétrons à Uyuni et cherchons une agence pour organiser une sortie le lendemain sur le salar. Actuellement il est recouvert d'eau, hors de question de faire subir cela à Fare-Night.
Et oui la saison des pluies est bien installée.
Le soir nous allons faire un tour au cimetière des trains, nous sommes pratiquement seuls. Le lendemain matin nous y retournerons peu de temps avec l'agence. La foule nous fait fuir, tout les tours organisés suivent le même circuit aux mêmes horaires, l'horreur et puis cela à un gout de déjà vu!
L'équipe au complet, Alejandro notre animateur chauffeur, Thomas et sa femme Dascha voyageurs allemand et Russe, nous aurions pu la rencontrer à La Rochelle qu'elle a visité ou à Novossibirsk ville de Sibérie que nous avons traversé pour aller au Lac Baïkal.
Alejandro a bien compris notre désir à tous les 6 d'être à l'écart des autres touristes, le destin nous a fait trouver la bonne agence.
Le salar est recouvert d'une fine pellicule d'eau, nos repères dans l'espace sont chamboulés. Marchons nous dans les airs ou sur les eaux en tout cas nous nageons dans le bonheur.
Nous vous lançons un défi, envoyez nous une photo d'un pique-nique dans un lieu insolite.
Nous sommes éblouis par la nature, c'est sublime.
L'après midi, nous deviendrons les marionnettes d'Alejandro. Photos et vidéo jouant avec les effets d'optique. Tout est sur le téléphone d'Angélique, va falloir les récupérer. En tout cas nous avons passé un bon moment de rigolade.
Nous nous installons pour admirer le coucher de soleil et l'arrivée de l'orage.
Place au spectacle et non je ne dirais pas une fois de plus que c'est magique.
Potosi
4100 m d'altitude, au XVII siècle l'exploitation de ses mines d'argent en fait la ville la plus peuplée d'Amérique Latine. Mines toujours en activitées mais pratiquement épuisées. La ville a su rebondir en faisant des mines l'attraction touristique principale. Des centaines d'enfants y travaillent, l'espérance de vie des mineurs est de 45 ans. Nous ne tenons pas à enrichir les dirigeants qui exploitent dans des conditions inhumaines les mineurs. Il est certainement très intéressant de visiter ces lieux, mais ce "spectacle" n'améliore pas leurs conditions de travail. Cela n'engage que nous et comprenons bien les voyageurs qui les visitent. Et après coup nous ne sommes pas toujours à l'aise avec certaines visites faites comme se baigner avec les requins- baleines ou se rendre dans un sanctuaire d'éléphants. Où s’arrête et où commence le bien du mal?
Ma petite aparté terminée, partons découvrir cette ville coloniale qui a beaucoup de charme. Bon hier soir je ne disais pas la même chose. Nous sommes arrivés en ville en fin d’après midi, jour de la fête des morts. Et bien pour le coup valait mieux être parmi les morts que les vivants, ivres +++ avec une dignité humaine égale à zéro, hommes et femmes urinant ou déféquant à même les caniveaux.
Aujourd'hui est un autre jour et il est sympa de déambuler dans les rues (merci au service de voiries).
Les bons jus d'orange pressé par les mamas Cholitas.
Sur la route qui nous mène à Sucre, nous faisons une petite halte au bord de ce pont.
Titouan ces quelques lignes te sont dédiées. Il faut bien que jeune chien fou apprenne la sagesse. Lorsqu'il n'y a plus de marche en haut cela ne sert à rien de grimper.
Sucre
Capitale constitutionnelle du pays, nommée la ville blanche. Dans la théorie les maisons sont repeintes annuellement avant le 25 mai jour de la fête de l'indépendance.
Lieu incontournable de la ville : Le Marché.
Nous nous sommes régalés des jus de fruits frais, nous retrouvons avec délice les saveurs de la pomme cannelle.
2 fromages svp, cela fait du bien de trouver autres choses que le fromage en plastique.
Joker, pas pour nous ces gros gateaux!
Visite rapide du centre ville, T et A ont déjà fait étape ici et nous 2 nous y reviendrons après leur départ.
C'est l'anniversaire de notre fille, nous fêtons cela comme il se doit. Ah, elle n'est pas là... Mais si dans nos cœurs, elle est bien présente.
Comme un poisson dans l'eau, Titouan se retrouve dans son élément.
La piste infernale
Il y a des jours ou nous faisons les mauvais choix. Et bien celui là est pire que nous l'imaginions, il aurait pu être celui de la fin de notre voyage.
Il nous reste peu de temps ensemble, nous nous dirigeons par une piste peu connue vers le parc de Toro Toro réputé pour ses fossiles et traces de dinosaures.
Le premier jour de piste se passe sans trop de difficultés. Nous traversons une région d’élevage qui est loin d'être intensif.
La météo est clémente et nous progressons bien.
La nuit a été très pluvieuse, les éboulements deviennent de plus en plus nombreux et les traversées de rivière se font au p'tit bonheur la chance.
Nous refaisons la piste au fur et à mesure de notre avancée.
Dans les moments périlleux, étrangement on ne pense plus à faire de photos. Et bien là, y' en aura pas... Impossible de faire demi tour, donc on avance. Dans les passages dangereux, Laurent restera seul dans le véhicule car si le pire devait arriver rien ne sert d'être 4 à dégringoler dans le ravin. Le stress et l'angoisse est à son comble. Putain qu'est-ce qu'on est venu faire là!!!
Lorsque nous apercevons le village de Viru Viru nous sommes soulagés!
L’ascenseur émotionnel vous connaissez?
Du soulagement d'être arrivé au village, douche froide lorsque les villageois nous disent qu'il n'y a pas de piste pour voiture pour les 40 kilomètres qui nous séparent de Toro Toro. Y'a bien un chemin pour les piétons, voir pour les 2 roues lorsqu'il fait beau, c'est tout. Pourtant sur le GPS, on la voit bien cette saloperie de piste!
Laurent part décompresser avant de reprendre la piste à l'inverse. Papa tu crois qu'on va y arriver??? Honnêtement "ch'ai pas"!
Tout finira bien, puisqu'au moment où j'écris Laurent est installé confortablement à bouquiner.
Pour ceux qui se disent que nous aurions pu nous renseigner avant, nous l'avions fait et demandions régulièrement l'état de la route aux habitants. Mais comme dans beaucoup de pays, les locaux se déplacent peu et souvent seulement en 2 roues et cela les ennuient de dire non alors ils nous disent oui.
Re Sucre
Nous retournons donc sur nos pas jusqu'à Sucre, pas assez de temps pour aller par la route normale (enfin presque) à Toro Toro alors nous en profitons pour découvrir la ville plus calmement.
Casa de la Libertad, c'est ici que fut signé l'acte de l'indépendance de la République de Bolivar.
Nous irons prendre un verre à la Torre, café dans un clocher, lieu sympa pour une pause détente avec jolie vue sur la ville.
Tiens un petit jeu pour ceux qui irons dans cette ville, cette sculpture se trouve autour d'une petite place.
La Paz
Dernier jour à 4, nous accéderons au vieux centre ville à l'aide du plus haut téléphérique urbain au monde. 800 m de dénivelé sépare la ville haute 4000 m de la ville basse 3200 m.
Petit tour au marché des sorcières.
Enfin une dame qui veut bien jouer au jeu du marchandage.
Le Fœtus de lama séché est un porte bonheur, enterré dans les fondations de la maison, il portera chance à toute la famille.
Les ptits métiers.
Oui Laurent, je sais pas pourquoi mais je mets le bus sur le blog.
Nous terminons comme nous avons commencé, autour d'une table.
Bravo pour le choix du resto, délicieux.
Bon retour et vraiment nous avons été très très heureux de partager ces moment avec vous 2.
Tiwanaku
La civilisation pré-colombienne et la cité portent le même nom : Tiwanaku. Son empire compta 120 000 habitants.
Nous sommes accueillis par un groupe de danseurs et musiciens.
Tiwanaku est un ensemble de 2 sites archéologique et de 2 musées.
La porte du soleil avec la représentation de Viracocha le dieu soleil, vénéré aussi par les incas.
Dans le temple semi-souterrain de nombreuses têtes sont sculptées.
Le monolithe Ponce , sculpté dans de de l'Andésite, pierre qui se trouve au lac Titicaca à une centaine de kilomètres.
Evidemment cela pose question sur la façon dont les matériaux ont été transportés à l'époque ou la roue n'existait pas. L'éventualité d'un port et donc d'un transport maritime est toujours débattu, si toute fois à cette période l'eau était présente...
Le monolithe Fraile
Dans le musée de la céramique, nous contemplons des objets en céramique ah ah que c'est original, des objets en os ainsi que cette momie. Les photos étant interdites, je me demande bien comment celle-ci a pu se retrouver dans notre appareil.
Lac Titicaca
C'est par la petite porte que nous aborderons le lac dont le nom amuse tellement les enfants.
Oscar nous emmène pour un petit tour.
Nous nous approchons d'un village flottant dont la particularité et d'être artificiel et plus habité. Les Amayras se sont réfugiés sur ces îles afin d’échapper aux Incas.
A notre plus grand étonnement, cette embarcation est très stable.
Je confirme, nous ne sommes pas déjà à Pâques mais nous partons à la recherche des œufs... De canards.
Visite des petites ruines de Kata Uta
De retour sur la terre ferme, nous nous arrêtons à une petite foire agricole. Enfin ce jour là c'était surtout nous les drôles de z'animaux de foire...
C'était vraiment sympathique, on vient nous prendre en photo, nous parler, on nous offre des trucs plus ou moins bons à goûter. C'est un peu comme à la télé, lorsqu'un homme ou une femme (pas de discrimination)politique va au marché avant les élections sauf que nous n'avions pas besoin de raconter des bobards.
Pas vraiment compris ce à quoi sert cet objet traditionnel, peut être une matraque. En tout cas les messieurs y sont très attachés.
Nous partons à la recherche d'un bivouac, pas la peine de préciser tranquille car ici c'est bien calme.
Pas mal... dommage que la pluie est venue gâcher notre diner, on remballe tout et on dîne à l'intérieur.
Quoi la couche d'ozone, d'abord c'est qui ça Ozone???
Les jours se suivent et différent...
La route de la Mort.
Rien ne nous arrête!!!
Et oui rien ne nous arrête pour emprunter la fameuse route de la mort. Ni cette nuée de touristes en vélo ni le brouillard ni la pluie.
Allez courageux Fare-Night Go Go Go!!!
Cette route n'est plus empruntée, excepté par de nombreux touristes qui descendent les 70 kms en vélo avec accompagnateur pour rejoindre la ville de Coroico.
Le brouillard lui donne un aspect fantomatique qui renforce le mythe.
Coroico
Ville la plus touristique de Bolivie, nous annonce la pancarte à son entrée.
A tel point qu'ils choient les touristes en les verbalisant lorsqu'ils sont garés sur un emplacement autorisé.
Je ne rentre pas dans les détails mais vous nous connaissez suffisamment pour savoir que nous ne payerons pas. Merci au couple de passants médiateurs-traducteurs.
Nous revenons sur nos pas et traverserons la Paz sans embouteillage par une route conseillée par un monsieur.
Le drive-service bolivar.
Quelques kilomètres avant Oruro, nous subissons un violent orage de grêle, en quelques minutes le sol deviendra une vraie patinoire.
Le Carnaval d'Oruro
On y va, on y va pas... Après hésitations (car cela nous oblige à revenir sur nos pas) et pour notre plus grand plaisir nous retournons à Oruro afin d'assister au plus grand carnaval de Bolivie.
Le défilé de la parade dure de 7h à 3h du mat et ce pendant plusieurs jours. Plus de 10000 figurants de toutes régions participent à l’événement.
Une fois de plus, on s'en met plein les yeux!!!
A chaque changement de région, une voiture ornée d'offrandes précède les groupes. Faut pas oublier le carnaval est un hommage religieux.
Dire qu'elles vont défiler sur plusieurs kilomètres et durant des heures avec ces bottes.
Le nombre de musiciens dans les fanfares font imaginer l'intensité du son.
Les enfants aussi font le show.
Pour accéder aux tribunes, il faut aimer le risque. Evidemment elle n'est pas sécurisée...
Ce petit bout aussi prendra des risques... Sa maman le laisse sous notre estrade pendant qu'elle va vendre des bombes de mousse.
Dès qu'il y a un vide entre les groupes, les enfants envahissent la rue et combattent avec les bombes de mousse. Le but est d'asperger le visage de l'adversaire, les touristes en prennent pour leur grade. Est-ce notre regard qui leur dit non-merci, nous serons épargnés...
Alors coté confort, vous avez les genoux des voisins dans le dos et les nôtres dans celui de devant, le cul en bouilli malgré l'achat de la plaque en polystyrène. L'ambiance et la gentillesse de l'entourage nous font vite oublier en tout cas supporter les nombreuses heures qui vont suivre.
P.N Sajama
Le plus ancien et pourtant peut être le moins fréquenté des parcs.
Nous avons tout bonnement adoré randonner au plus près des volcans.
En arrière plan le volcan Sajama essaie de se dissimuler. Où que l'on soit sur le parc, impossible de ne pas voir le plus haut mont de Bolivie 6540 m.
Les 2 volcans jumeaux, le Parinacota 6350 et le Pomerape 6300m
8° ce matin avec un ressenti au moins de 12° à l'abri du vent, on a chaud puis on se caille... Bon si j'ai mis cette photo ce n'est pas pour vous parler météo mais de la plante qui se trouve à coté de Laurent.
La llareta ou Yareta pousse à une altitude de 3200 à 5200 m. Sa croissance est de 1,5 cm par an, certaines plantes vu peuvent donc avoir plusieurs millénaires. Utilisé comme combustible par les éleveurs, elle est devenue une espèce protégée dans les parcs nationaux.
La particularité de Sajama est qu'ici s'élève la plus haute forêt au monde.
L'arbre qui la constitue se nome le quenua, il peut pousser jusqu'à 5000 m d'altitude.
Nous n'irons pas plus près, mais si l'envie vous dit, il est accessible avec un guide.
Rien de mieux pour récupérer qu'un bon bain dans la rivière chauffée par les geysers.
Au milieu de ce décor sublime, quelques petits villages au églises baroques du XIV-XVIIe siècle nous accueillent pour un repas consistant et unique, soupe de riz puis viande d'alpaga riz et pomme de terre.
C'est avec une rage de dent depuis 2 jours que nous clôturons notre découverte de ce pays dont les paysages nous ont surpris et les habitants déroutés certaines fois.
Aucun problème à la sortie et enfin nous aurons un tampon bolivien sur notre passeport.
Du 19 au 22 mai 2019
Nous essayons de remonter le temps, nous avons un rendez vous hyper important à Bogota (Colombie) le 06 juillet, mais on vous en parlera plus tard...
Nous repartons donc vers la Bolivie, nous retraversons le désert d'Atacama afin de retrouver le salar d'Uyuni. Nous y sommes déjà allés en février avec Angélique et Titouan. Le rêve de Laurent était de le traverser et d'y dormir avec notre propre véhicule, il n'avait pu se réaliser à cause de la saison des pluies.
Sur la route nous croisons pratiquement personne, mis à part de long convoi d'acide sulfurique utilisé pour les mines qui se déplace à pas d'homme.
Nous retrouvons les paysages du Lipez avec grand plaisir.
Nécropole de San Juan du XIIe siècle.
Dans les années 50 une trentaine de sépultures furent découvertes. Des momies en position fœtale ensevelient dans des coraux.
Nous arrivons sur le salar d'Uyuni pour le coucher de soleil qui entre nous n'a pas été aussi spectaculaire qu'en février. Mais quelques choses d'incroyable nous attend, des retrouvailles avec Alexia et Robin. Notre première rencontre eu lieu au Vietnam en avril puis la seconde en juillet en Indonésie et ce soir nous partageons un verre de vin sur le salar, à quand notre prochaine rencontre?
Notre bivouac pour cette nuit... Féerique!
Le salar est encore recouvert d'eau, nous assisterons à un ballet de tracteurs qui viennent en aide à ceux qui n'ont pas mis les roues où il faut.
Du coup cela nous refroidit pour la traversée. Nous nous contenterons de le contourner, le rêve de Laurent sera à moitié réalisé. Faudra revenir... Mais pas pour ce voyage.
On roule, on roule, arrêt rapide à Sica Sica afin d'admirer son église et de se restaurer du menu du jour. Et comme d'habitue nous aurons le droit à une soupe avec de gros morceaux de légume et une cuisse de poulet puis du plat principal du poulet avec du riz et des pomme de terre et tout cela pour 1€50 par personne.
Notre dernier nuit se fera en terre connue sur le parking du site de Tiwanaku visité le 24 février dernier.
Cette bergère nous réveillera de bonne heure, ça tombe bien car dans quelques kilomètres nous aurons la frontière Bolivie/Pérou à passer.
Nous dépensons nos derniers bolivars et basta!
Nous avions prévu d'autres découvertes en Bolivie, malheureusement les problèmes mécaniques nous ont retardé au Chili. Nous avons apprécié de découvrir la culture andine qui est profondément enracinée ici. Cette impression que le temps d'avant est présent, les femmes aux longues tresses en habits traditionnels nous ont baignés dans la croyance ancestrale de la PachaMama déesse de la Terre.
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