Forme de l'Etat : République Présidentielle Fédérale
Capitale : Brasilia
Population : 211 715 973
Monnaie : Réal brésilien
Du 24 août au 16 octobre 2018
Cap sur l'Amazonie
Au passage de la frontière Guyane/Brésil, nous rencontrons Ananeri qui sera notre interprète avec les douaniers. Nous voilà donc partis sur la fameuse BR156 surnommée l'enfer Rouge. Longue de 600 kms, elle relie Oiapoque à Macapa. Allez jeter un petit coup d’œil sur youtube, cela peut être flippant! Ananeri ne roule pas en 4X4 et nous demande si nous pouvons faire la route ensemble au cas où...
La piste est sèche, les ponts refaits, le plus difficile a été de suivre Ana. Nous découvrons avec elle la conduite brésilienne, à foooonnnd!!!! A peine le temps de profiter du paysage.
Voici notre ange gardien qui nous invite à passer la nuit chez elle à Macapa.
Tout compte fait nous resterons 4 jours avec cette adorable famille. Nous aurons le plaisir de goûter à de nombreux plats, Vatapa, açai,castanha de para belem, tapioguinha et bien d'autres encore. Nous prenons nos premiers cours de portugais, bon c'est pas gagné!
La cuisine brésilienne tient bien au corps!
Visite de nuit du fort et découverte de la food street.
Nous y retournerons de jour, toujours accompagnés de nos guides.
Hey, Luis Guilherme...
De charmantes Bykeuses... Amies motardes à vous de suivre la mode, perso les miennes seront violettes.
Un dimanche à l'Aqualand, les 3B, Bains, Bonne humeur, Bière!
Vinicius et Laurent font un sacré duo.
Nous ne manquerons pas d'aller au point Marco Zéro.
C'est amusant d’être si proche et pourtant sur des hémisphères différents.
Nos premiers Z'animaux presque sauvages, dans les jardins du musée...
Mais où ont elles rendez-vous? 1er jour des soldes d'été, allez les filles Action!
Encore un, qu'on ne laissera pas de marbre!
Obrigado Danielle pour tes tasses personnalisées et pour ton don de marchandage pour l'achat de nos tickets de bateau. Nous repartons les bras chargés de cadeaux cadre, ti shirt et le coeur rempli de joie.
Il est temps pour nous de partir, c'est sur l'Amazonas que nous passerons les 36 prochaines heures. Remonter l'Amazone... c'est comme aller en Sibérie, y a des noms comme ça qui nous transporte.
Un grand merci à toute cette jolie famille, mais en particulier à toi Ana, la Reine. Nous avons eu beaucoup de chance de te rencontrer. Nous espérons te recevoir à notre tour lorsque tu visiteras la famille de ton mari en France. En fait tu n'as pas le choix, on t'attend, enfin lorsque nous serons rentrés.
Voilà où nous dormirons les 2 prochaines nuits.
Les autres voyageurs seront en Z'hamacs.
Chutt y a plus qu'à se laisser transporter et profiter du paysage.
Un peu de musique pour se divertir au pont supérieur. Aie, nous tombons certainement sur un chanteur sourd.
On ne se lasse pas d'admirer les rives.
Wakatépé Baboune!
Allez mesdames, vous débarquez!
Nous avons à plusieurs reprises aperçu les botos, le dauphin rose d'Amazonie est en voie d'extinction. Leur massacre a augmenter ces dernières années, le symbole historique de l'Amazonie est voué à disparaître.
Les anciens racontent que les botos, créatures magiques peuvent se changer en hommes et féconder les femmes.
Nous n'avons pas réussi à faire de photo, celle-ci vient d'internet.
Santareme
Nous voilà arrivé à bon port, la ville ne nous enchante pas, nous filons passer du bon temps à d'Alter do Chao.
Histoire de nous faire passer le goût de la mauvaise bouffe du bateau, rien de mieux qu'un petit resto les pieds dans l'eau.
Taxi boat pour aller sur la langue de sable de l'autre coté de la rive.
Coté pile, cela fait rêver non?
Coté face, beaucoup moins...Tout compte fait nous allons rester sur la plage du resto et éviter le bain de foule d'en face.
Nous finirons même par dégoter un p'tit coin bien tranquille pour bivouaquer.
Joli zoziau, le nom nous échappe. Si vous le trouvez, on est preneur!
Oui je sais encore un, mais quand on aime, on aime!
Tout le monde nous a mis en garde sur les voleurs. Alors pas la peine de faire du repérage!
Les pistes nous emmènent de bivouac en bivouac, toujours proche du Rio Tapajos, l'eau y est verte, chaude et transparente cela change des eaux boueuses de l'amazone.
A 15H il pleut des cordes...
Mais quelques heures plus tard...
Le lendemain, c'était un peu Rock n'roll sur la piste.
Après 3 jours de farniente, nous sommes prêts pour attaquer la mythique piste de la BR230.
La Transamazonienne
Tiens cela me rappelle quelque chose, pas vous?
Nous ne sommes pas seuls sur la piste, nous croisons des camions en grande quantité.
De jolis stands sur les bords de route, ok un peu poussiéreux.
Les moyens de transport ancestraux et les moyens de communications moderne se rencontrent.
Faute de les prendre en photo lors de leur vol, nous avons réussi à prendre celui là.
En direct...
Dépassements et croisements difficiles.
Après l'effort le réconfort, delicieuse chocolaterie artisanale.
Chouette pas besoin de faire le détour jusqu'à New York, la statue de la liberté, ça c'est fait.
De Sao Luis Do Maranhao à Salvador de Bahia
Avant de vous raconter notre itinérance le long du littoral Nord-Est, nous voulons partager la découverte d'un métier. Chauffeurs de boum-boum ambulants, musique agressive et slogans publicitaires aux décibels haut perchés. Le bruit n'est pas reconnu comme une nuisance ici, pas besoin de radio que ce soit en ville, en campagne ou bien à la plage nous profitons de celles de nos voisins. L'Asie à coté c'est de la roupie de sansonnet!
Non je ne suis pas négative, seulement sensible des tympans! Je les félicite quand même pour leur imagination.
Un nettoyage de fond en comble de Fare-Night s'impose avant d'entrer en ville. Adieu latérite, à partir de maintenant cela sera du sable, du sable et du sable.
Dès notre arrivée, nous profiterons de la plage et de la mer afin de récupérer un peu de la transamazonienne. En parlant de récup, vous remarquerez le chemin pour atteindre la plage.
Après un énorme petit déj, nous partons à la découverte de Sao Luis qui est la seule capitale d'Etat du Brésil non pas construite par les portugais mais par les français en 1612. La ville s'appelait Saint-Louis de Maragnan lors de la courte colonisation française.
Nous nous rendons en bus dans le centre historique, classée Patrimoine Culturel de l'Humanité par l'Unesco non pas pour son architecture française qui est quasi inexistante mais pour ses sobrados (maisons coloniales) du 18 et 19ème siècles.
Avant de nous laisser embarquer par sa beauté, c'est la police militaire qui nous embarque. PORQUE? Nous AMIGOS! Y a des progrès à faire en portugais hein?
Nous leurs demandions seulement où se trouvait l'office de tourisme. Petite visite guidée et selfi avant d'être déposés à l'agence. Au centre ville les touristes peuvent se promener sans risque d'agression, il y a des policiers à chaque coin de rue et un tireur d'élite sur un toit nous fera de grands coucous.
La visite commence...
Le palais du gouverneur.
Impossible de ne pas entrer dans le musée du Reggae, mes jambes y vont toutes seules...
No Woman no cry...
Visite guidée du petit fort qui s'est éternisée grâce à Jonatan, ses conseils sur la région vont nous être bien utiles.
Soyons fous, nous décidons de longer la plage pour rentrer, 10 kms à pieds ça use ça use.
BARREIRINHAS
Le parc national de Lençois de Maranhense est un désert de dunes blanches et de lagon d'eau douce à perte de vues.
Cette photo aérienne n'est pas de nous, mais cela donne une idée de l'incroyable beauté du site.
Nous irons jusqu'au petit village d'Atins, sa plage réputée pour le kitesurf donne des idées à Laurent. Mais oups qui dit réputé et très touristique dit aussi flambée des prix. Cela sera pour plus tard, quand il aura un job. Non Laurent Traveller n'est pas un vrai métier.
Nous passerons 2 nuits dans le jardin de Gabi. Elle travaille au complexe de kite, c'est la pleine saison et du coup nous la verrons très peu.
Les joies du sable, y en a qui font des châteaux et d'autre qui...
BIVOUACS
Par mesure de sécurité lors des grands déplacements nous dormons dans des stations d'essence, parking d’hôtels ou de restaurants. Mais dès que nous sommes dans des lieux moins peuplés nous retrouvons le plaisir de vrais bivouacs.
JERRICOACOARA
Si t'es Branchés et Jeunes
Pour ceux qui ne nous connaissent pas, et bien on est tout l'inverse! Et pour ceux qui nous connaissent, on y va quand même.
Youhooouuuu! Ben oui quand t'es dans un buggy faut faire Youhooouuu.
Nos petites jambes nous emmènent en balade. La couleur de l'eau, du ciel et de la roche sont Youhooouuu! Moi aussi je m'y mets!
Sur le chemin du retour nous croisons de nombreux amoureux de couchers de soleil, ils prennent tous la direction de l'arche.
Et bien nous irons sur la plage l'admirer, malin les moemoea's!
Ah je crois que nous sommes un certain nombre à avoir eu la même idée.
Les rue piétonnes sont très festives entre stands de cocktails et petits restos, rien de tel pour passer une bonne soirée.
Nous avons ramené un petit souvenir de Jerricoacoara. Mais non, pas ce jeune auto-stoppeur mais les jolis bracelets qu'il nous a offert.
PORTO DO BARCO
Alors là nous ne pouvions pas ne pas y aller!!!
Lorsque PDB rencontre PDB!
C'est presque comme chez nous, y'a des barques et de la vase.
Les jours se suivent, on roule, on se baigne, on admire de beaux paysages. La routine quoi!
Jagandas petits bateaux de pêche.
La routine, je vous dis...
Sa simplicité la rend belle.
En rebroussant chemin, nous découvrons un poulain qui nous suit en hennissant. Nous avons vraiment l’impression qu'il nous demande de l'aide. Je vous assure, nous n'avons rien pris d’illicite.
Nous suivons le littoral en alternant pistes, plages et routes asphaltées. La route est longue mais les paysages en sont une belle récompense.
Faré-Night aura droit à sa douche presque quotidienne car qui veut aller loin lave sa monture. C'est bien connu!
Au petit matin, les pêcheurs sont déjà à la tâche.
Je plante le décor, il est aux alentours de 12 heures, nous stoppons au bord d'une plage, baignade dans les vagues. Par chance il y a sur la plage des petites paillotes à disposition, idéales pour le pique-nique et suprême il y a même une douche. Melon, tomates et boissons fraîches sont dans le réfrigérateur. Pas besoin de plus, vous imaginez bien la scène.
Et bien non le film ne se déroulera pas de la façon envisagée. Edna et Romerio sont en vacances à praia de Maraguape et nous invitent à partager leur repas. Repas traditionnel brésiliens avec riz et haricots rouges. Nous passerons un excellent après midi avec eux, re-plage et baignade dans la rivière. Cet accueil spontané nous enchante, merci pour ce bon moment.
OLINDA
Notre coup de cœur, il y a des lieux comme ça, va savoir pourquoi Charles qui nous happe, où on se sent bien tout de suite.
Les 20 églises baroques, les couvents, les chapelles et bien-sur de jolies maisons coloniales colorées lui donne une atmosphère particulière. Comme San Luis, Récife et la célèbre Salvador, Olinda est classée au Patrimoine Culturel de l'Humanité par l'Unesco. Nous dormirons sur un micro parking à coté de l'Eglise Sao Salvador do Moundo.
Rencontre inattendue avec Eve, si tu touches à cette pomme, je te ....
Pour éviter la lassitude, séance ornithologique.
Grande Aigrette
Chevêche des terriers
Moucherolle Aquatique
Urubu à tête noire.
Petits Perroquets verts
???
RECIFE
Son nom vient du récif corallien qui la protège, récif qui longe pratiquement toute la côte du Nord-Est.
Du déjà vu me direz-vous, mais non... Oui toujours des maisons coloniales, des églises baroques. C'est comme les châteaux de la Loire, on pourrait sans lasser mais pas du tout.
Je m'invite dans une ronde, animatrice un jour...mais regardez bien je ne suis pas la seule.
L'ancienne prison avec ses 3 ailes en étoile construite en 1755 et fermée en 1973. Les 2 premiers étages sont actuellement des petites échoppes. Nous avons apprécié de déjeuner dans l'une de ces cellules. Jolie réhabilitation.
En parlant de prison... Le plus simple pour lutter contre la criminalité est de mettre les honnêtes gens derrière les barreaux.
Nous reprenons la route.
Vu la conduite et en particulier les dépassements au petit bonheur la chance nous prions que cette croix nous protège.
C'est beau...
Zou, c'est reparti! Après avoir passé 2 nuits chez un ex-footballeur professionnel qui est bien entendu inconnu de nous, inculques que nous sommes! Merci Lula pour ton hospitalité.
Evidemment vous avez remarqué la carte postale française. Difficile pour Lula de rester inexpressif devant la beauté de nos côtes charentaises.
Praia do Forte
Nous embarquons en VIP sur un petit bateau qui ressemble étrangement à celui piloter par Laurent et José il y a quelques années😍😍😍
Nous croiserons le gros bateau de l'agence avec 25 personnes à bord dont plusieurs malades qui rentre au port. Malheureusement pour eux, leur sortie a fait choux blanc.
La mer est houleuse, on s'accroche et après plus d'une heure de recherche... Elles sont là, une maman et son petit. L'émotion est aussi présente que les premières fois.
Merci mère nature...
Baleines à bosse.
Salvador do Bahia
Dernière ville avant de changer de cap.
La ville a conservé un caractère afro-brésilien, 80% de sa population est descendante des anciens esclaves, esclavage abolie en 1888.
Berceau de la capoeira, nous serons seulement spectateurs... désolés Lise, mais il fait trop chaud pour faire le moindre effort.
Petites douceurs, alors vous mettez un peu de sucre, puis 3 ou 4 louches de sucre, 2 litres d'huile et vous saupoudrez d'un peu de sucre avant de déguster.
Nous sommes ravis de terminer notre découverte du littoral par Salvador qui révèle une ambiance singulière.
Maintenant Cap à ... Vous le saurez au prochain épisode.😁😋😄
Partie 3
Comment aller d'un point A (Salvador) à un point B (Cuiaba) sans criser, tout en sachant que 2500 kms séparent ces deux points?
Ben, il suffit de faire des pauses dans des lieux sympas!
Da Chapada Diamantina
Dans ce parc national de 1500 km2, nous prendrons un peu de hauteur 1000 m et de fraicheur et oui nous sortons pour la première fois nos duvets.
Nous prenons des renseignements pour faire des randos dans la jolie bourgade de Lençois.
T'as raison de rigoler, on verra bien si demain tu riras autant lorsque tu t’apercevras que tu t'es fait pirater ta CB. GRRRR!!!!!!!!!!!!
Les chemins sont peu, voir pas entretenus ni balisés, l'office de tourisme nous dirige donc vers des guides pour randonner. Nous ne sommes pas branchés d'être accompagnés alors avec l'aide de notre GPS nous partons à l'aventure...
Les paysages sont sublimes.
Visite du petit musée de Garimpo Vivo, nous n'avons pas trop enrichi nos connaissances sur le diamant, mais en tout cas nous sommes tombés sous le charme de cette maison troglodyte.
Nous irons à la recherche de la cascade de Tiburtino par les petits chemins de traverse.
Surprenant, nous avons l'impression de nous baigner dans de la bétadine.
Une petite route pavée construite par des esclaves au XIXème siècle nous mène au petit village d'Igatu. Vous trouverez ce lieu sur toute les cartes des ufologues. Il paraîtrait qu'un faisceau lumineux jaillit des entrailles de la terre afin de guider les vaisseaux des extra-terrestres.
De nombreuses balades sont à faire au départ du village.
Nous avons bien pris soins de regarder les mains des habitants de cette commune, ouf aucune raideur dans leurs petits doigts!
Laurent n'a pas compris, mais rassurez moi y'en a quand même qui suivent?
Il pose...
Y a pas que moi qui suit haut perché, moment de tranquillité assurée.
Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais il reste encore 2 100 kms avant d'arriver, alors en route...
Brasília
Brasília capitale du Brésil située au centre Ouest a été érigée en 1000 jours, inaugurée en 1960. Le président Jucelino Kubitschek a fait appel à 2 architectes Oscar Niemeyeur et Lucio Costa disciple de Le Corbusier dont le pouvoir est de transformer le béton en œuvres artistiques .
Noui qui chez moi veut dire ni oui ni non, disons que cette architecture ne m'émeut pas, c'est lisse et manque de chaleur. Cela évidement n'implique que moi. Et toi Laurent t'en pense quoi??? Ah tu dors...
Mémorial Jucelino Kubitschek
La cathédrale Métropolitana en forme de couronne d'épines. Celle là j'aime son impulsion vers le haut.
La place des 3 pouvoirs.
Le Sanctuaire Bom Bosco, enfin de la couleur, froide certes mais les jeux de lumière lui donnent vie.
Templo da Boa Vontade
Le temple de la bonne volonté est un lieu oecuménique qui nous laissera perplexe.
Rencontre d'une famille brésilienne parlant français dans le meilleur resto de pastels de la ville. Pastel sorte de chaussons frits farcis de viande, de cœurs de palmiers, de tomates ou de fromage.
Actuellement a lieu les élections entre autre des présidentielles, Vena et Yan nous expliquerons la politique actuelle du pays et de leurs attentes, Bruno pour sa part préfère jouer.
Les éclairages leurs donnent une autre dimension.
Petit clin d’œil, le brie en boite de conserve...
Vous discutez 5 minutes avec quelqu'un, dans la conversation vous lui demandez le nom d'un opticien et voilà qu'il vous y emmène puis se débrouillera pour vous dégoter un RDV chez l'ophtalmologiste dans la journée. Obrigado Luiz d'avoir accompagné Laurent. L'après midi c'est google translate que nous remercierons.
C'est cela le Brésil tout est simple et facile!
Encore des kilomètres, ce pays est tellement grand... Heureusement que ce soit un animal, un paysage, il y a toujours quelques chose à regarder.
Caracara Huppé
Nandou
Cariama huppé
Da Chapada dos Guimaraes
Malheureusement y'a des moments comme celui là qui ne peuvent être partagés. Observation d'un vieux singe hurleur noir, le plus grand d'Amérique, il est l'animal le plus bruyant au monde avec un cri qui peut être entendu jusqu'à 16 kms.(Wikipédia est mon ami).
1 couple de Gobemoucherons masqués, des dizaines de petits perroquets verts qui nous ont offert un super meeting aérien et de magnifiques Aras bleus.
Vous comprenez mieux maintenant mon air sérieux, je ne veux pas en manquer une miette!!!
Ah celui là aussi c'est un drôle de Zoziau...
Pour une fois, nous ne dormirons pas au milieu de nulle part mais au centre géographique de l'Amérique du Sud.
Balade agréable à Veu de Nova
Nous ne ferons qu'un court arrêt dans ce parc qui mérite beaucoup plus que 2 jours mais comme vous l'avez bien compris nous avons encore de la route à faire.
Pantanal
Enfin nous y voilà... Au Pantanal!
Le plus grand marais au monde plus de la moitié de l'Hexagone, noyé à 80% sous les eaux pendant 4 mois. Il se situe en majorité au Brésil mais aussi au Paraguay et en Bolivie.
Ce petit paradis va nous permettre de découvrir une faune et une flore jusqu’alors méconnues.
Nous commençons notre découverte par la Transpantaneira, piste en cul de sac de 150 kms avec l'intention de prendre une barge à Porto Jofre qui nous emmènera en quelques jours pour la suite de notre périple. Mais ça c'est une autre aventure pour l'instant nous allons savourer celle ci.
Allez on ne vous laisse pas dans le suspense, des animaux en veux-tu en voilà...
Tuiuiui oiseau emblématique du Pantanal connu sous le nom plus facilement prononçable de Jabiru, cousin de la cigogne.
Caïmans noirs, des jeunes, des vieux, des gros et des petits, par dizaines voir même une bonne centaine.
Des ponts, des neufs, des vieux, des en cours de réparations qui nous feront attendre plusieurs heures afin d'être réutilisables. Sous une chaleur accablante, car ce genre de chose vous arrive au moment où le soleil est au zénith.
Nid collectif des perruches.
Martin pécheur géant.
Spatule, pas la plus jolie mais celle-ci à le mérite d'avoir bien voulu être photographiée. Nous en avons observé de magnifiques colorées de rose qui auraient fait pâlir un flamant rose.
Buse à tête blanche
Iguane
Petit varan ou gros lézard faites votre choix.
Vous me laissez un ptit moment afin de vaquer à quelques obligations et on continue ensuite nos découvertes.
Capybaras, des ragondins géants...
Onoré rayé
Jeune Onoré rayé.
Encore un Onoré rayé, nous n'avons pas su choisir qu'elle photo nous préférions. Alors vous avez droit au 2.
Héron coiffé
Tantale d'Amérique
Biche des prairies
Jeune cerf au milieu des termitières ou fourmilières.
Buse...
Ibis plombé
Ibis plombé et Héron Siffleur
Coati
Celui-ci en se gonflant et grognant fait comprendre à Laurent qu'il serait sage de ne pas franchir sa zone de confort.
En cherchant un petit endroit tranquille pour méditer... je dérange ces varans de leurs séances bronzage.
Nous tombons sous le charme de ce petit lieu, dommage que les moustiques soient aussi de cet avis.
Bivouac partagé avec Kex , nous avions besoin d'aide afin de vider la bouteille de rhum!
Au petit matin, nous avons eu la surprenante visite d'un jaguar. Il nous réveillera en feulant sous la fenêtre de Faré-Night. Evidemment, nous avons cherché à le voir mais en vain.
Lors d'une rando, nous découvrons ces chaussures, en voilà un qui a du rencontrer le félin dont le cri a retenti au plus profond de nos tripes ce matin. Un gauchos nous demande d'être prudents, il faut bien garder en mémoire qu'il possède la mâchoire la plus puissante des félidés. Tout compte fait nous allons continuer en véhicule.
Pas vu de grosses bête... nous ne revenons pas bredouilles mais avec ces photos.
Les jumelles sont devenues une extension de nos yeux à force de passer des heures en observation.
Araçari
Nous arrivons en bout de piste à Porto Jofre un dimanche après midi. Nous souhaiterions faire une virée en bateau pour apercevoir un jaguar. Nous nous arrêtons auprès d'un groupe dont les idées ne sont plus très claires. Et oui le weekend c'est Bringue de rigueur au Brésil. De fil en aiguille ou plutôt de copain en copain, on nous propose une sortie pour le lendemain matin pour moitié prix de ce que nous espérions. On se dit que cela n'est pas très clair, mais franchement on hésite pas vraiment. Bon le lendemain, le guide s'est aperçu de son erreur de prix mais un deal est un deal. Pour une fois cela n'a pas été le touriste le dindon de l'histoire.
Allez moussaillons en route sur le Rio Cuiaba.
Pas la peine de vous dire qu'on adore, c'est beau et l’adrénaline est bien présente.
1 heure, 2 heures de navigation et de recherche...
3 heures, les loutres géantes nous convient à leur déjeuner.
4 heures, nous n'y croyons plus et pourtant... 2 jaguars vont à notre plus grand bonheur se laisser approcher et pendant 1/2 heures nous serons émus, époustouflés, comblés....
cette expérience nous a donné envie de dormir à nouveau au bord de l'eau afin de peut-être voir le jaguar qui nous a réveillé 2 nuits plus tôt. Nous n'aurons pas cette chance, à la place nous rencontrerons une petite famille de 5 en Land 110 qui partent pour une année sur les routes d'Amérique du Sud. Peut-être nous retrouverons nous ailleurs.
Piste de la Serra Pimenteira
Nous avons donc fait chemin inverse de la Transpantanaria et sommes dirigés vers la piste de la Serra Pimenteira. Il nous manque à notre tableau de chasse, le tapir, le fourmilier et l'anaconda.
En début de piste c'est surtout de gros orages que nous subirons. Du coup nous préférons nous arrêter dans une sorte de camping et de repartir seulement le lendemain. Pas de baignade dans la cascade mais une sympathique rencontre.
Rose et Paulo voyage avec un superbe camion aménagé, ils habitent vers Sao Paolo et nous invitent à les retrouver là-bas. Malheureusement, comme pour Denis, nous refusons cette invitation. Rio de Janeiro et Sao Paolo ne font pas partie de notre itinéraire cette fois ci. Mais nous n'excluons pas d'y aller un jour pendant la période du carnaval.
Clin d’œil de leur part au château de la Loire qu'ils ont adoré.
Tout compte fait le camping est beaucoup trop bruyant et nous fuirons nous réfugier à quelques kilomètres pour dormir en paix.
Laurent stop avec empressement Fare-Night. Nous enjambons la clôture avec plus ou moins d'aisance pour l'un de nous et approchons le plus furtivement possible cette maman fourmilier qui se fout royalement de nous.
Oui je vous assure, nous réalisons la chance que nous avons.
Nous avançons doucement dans ce décors agricole sous le regard bien veillant des vaches.
Pic champêtre
Nous croisons Martine et Pascal en Camping Car. Les routes d'Amériques du Sud sont prisée par les voyageurs et c'est toujours une joie d'échanger entre nous. Le bavardage a été long du coup les papillons se sont installés dans l’habitacle que nous avions abandonné.
En tout nous verrons 5 fourmiliers sur cette piste. Cette photo fut prise au réveil, et oui voici notre voisin de bivouac.
Nous avons enfin réussit à prendre un Toucan Toco.
Et un Tatoo plus rapide qu'il n'y parait.
Nous terminons la découverte du Pantanal sous un rayon de soleil avec dans la tête des tonnes d'images inoubliables. Nous reprenons l'asphalte pour nous diriger vers notre dernier rendez-vous au Brésil.
Les chutes d'Iguaçu.
L'Argentine et le Brésil se partagent une des plus belles merveilles au monde.
275 cascades réparties sur 27 km composent cet ensemble au cœur de la foret tropicale. La plus célèbre la Gargantua del Diablo atteint 80 m.
Nous ne pouvions pas trouvé mieux pour conclure notre périple au Brésil. Les majestueuses chutes d'Iguaçu, difficile de décrire notre ressenti. C'est tout simplement grandiose. Des milliers de litres d'eau qui dévalent sous un bruit assourdissant et tout cela dans un écrin de forêt.
Place aux images...
Au pied de la Gargantua del Diablo, on y ressent sa puissance et sa brume nous lave de nos péchés originaux. Quoi??? Oui toute cette eau me fait délirer!
Quelques coatis chapardeurs se sont acclimatés de cette manne de touristes grignoteurs.
De jolis papillons nous accompagnent lors de notre visite.
Il est temps pour nous de quitter le Brésil, ces 53 jours nous ont enchanté. Y'a pas à dire le Brésil a un gout de reviens-y.
Em qualquer carnaval vocês podem vir ao Rio de Janeiro é só avisar. Abraços.
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