Une fois le ventre plein, nous nous dirigeons vers le palais d'Isak Pasa superbe restauration faite sur ce monument du XVII siècle.
C'est vraiment notre jour de chance, le mont Ararat a eu la gentillesse de nous laisser apercevoir son sommet 5165 mètres le plus haut de Turquie, mais nous avons eu beau chercher nous n'avons point vu l'Arche de Noé.
Nous prenons la direction du lac de Van et espérons bien y dormir ce soir. Nous avons choisi de le longer coté sud mais au bout de 25 kilomètres un barrage nous contraint de faire demi-tour. Mais comme je suis un super co-pilote, je trouve un chemin qui lui nous mène dans un camps militaire. Impossible d'accéder au Sud du lac et bien nous passerons par le Nord mais pas ce soir. Nous arrivons à la tombée de la nuit dans un petit village. Nous nous installons sur le terrain de sport et aussitôt de jeunes garçons de 10/13 ans arrivent puis quelques hommes du village. On discute, on fait visiter Fare-Night et au bout d'une bonne heure, nous leurs disons que nous sommes fatigués et que nous allons nous coucher. Mais les jeunes veulent s'amuser et viennent régulièrement taper à la porte. Au bout d'une heure cela ne nous fait pas rire du tout, nous décidons de lever le camps. Les anciens sermonnent les gamins un peu trop gentiment à notre avis et insistent pour que nous restions. Laurent bouillonne, nous partons, sa conduite est beaucoup moins souple que d'habitude, nous prenons une piste et dans un lit de rivière la roue déjante. Il fait nuit noire et très froid, on s'aperçoit que la roue n'est pas seulement déjantée mais crevée. On
Une fois de plus, nous faisons réparer ce fameux pneu avant droit. Nous retrouvons auprès de Brahim la Turquie que nous connaissons.
Nous enfilons les kilomètres, nous contemplons le mont Suphan 4058 mètres puis d' un coup nous apercevons le bleu intense du lac de Van. Nous pic-niquerons seulement sur une jolie presqu’île, la météo va se dégrader dans les jours qui viennent et nous aimerions bien voir le Nemrut Dagi sous le soleil. Pourtant les berges du lac appellent à la flânerie mais nous partons quand même. Sur le chemin, nous ferons une courte halte au vieux pont Malabadi et un bivouac tranquille au milieu de nulle part.
y'a du soleil et pas un chat, la lalala lala!
Visite du Nemrut Dagi sous le soleil et rien que pour nous... le bonheur!!!
Et maintenant on va où? En Cappadoce mais en mode piano piano.
Rencontre fortuite avec des chamois, ils n'étaient absolument pas apeurés nous en avons compté 17. Notre chiffre fétiche, c'est un signe de bonne augure.
Site Arsadamia
Dommage le château de Yeni Kale était fermé, nous aurions bien aimé le visiter.
Nous reviendrons bredouille de notre cueillette de champignons, quoique pas complèment puisque nous avons trouvé un beau bivouac.
L'évolution du parc automobiles, l'infrastructure des routes et l'urbanisation est incroyable. Nous sommes loin de la Turquie de 2004. Où sont les renaults 12???
Laurent a eu droit à une interview par des étudiants de Malatya que nous avons rencontré au café panoramique. Zut, je n'ai pas pensé à immortaliser cette grande première.
Visite du monastère et déjeuner bien agréable au bord de l'eau au menu Golzemes et ayran. Un saut à la cascade de Somuncu Baba et à un petit lac d'un bleu turquoise.
A peine arrivés en Cappadoce, nous nous empressons d'aller chez Ahmed, nous le connaissons depuis 1996. Il tient avec son fils un hôtel d'une dizaine de chambres joliment restaurées. nous vous recommandons vivement d'aller chez eux
dans ce petit village de Cavusin qui a su garder de son authenticité. Merci de nous avoir si gentiment offert une nuit de rêve dans la superbe suite dont la salle de bain avec jacuzzi est plus grande que Fare-Night. Merci à Leila sa femme de nous avoir fait découvrir les chants traditionnels lors d'une soirée avec sa chorale et raki aidant l'ambiance est montée.
Notre étonnement de voir autant de bus, les turcs, russes et chinois ont remplacé les touristes européens. On voit bien plus de quads que d'ânes, mais en marchant un peu il est toujours possible de découvrir en toute quiétude les maisons, églises pigeonniers creusés à même les parois au cœur des vallées.
Nous réintégrons pour une nuit notre petit chez nous afin d'être au meilleurs loges pour voir l'envol des montgolfière. Notre nuit fut très fraîche, pour ne pas dire glaciale, panne de gaz alors que dehors les degrés sont au négatif. Mais quel spectacle féerique de les voir évoluer par centaine au petit jour.
Nous passerons le reste de la journée à nous balader, on ne s'en lasse pas. Mais nous n’oublierons pas avant de réintégrer notre douce chambre d’hôtel de faire remplir la bouteille de gaz. Car à partir de demain fini le luxe, nous retrouverons pour de bon et avec plaisir notre petit studio à roulettes.
Avant de quitter Cavusin, nous avons un rendez-vous à ne pas manquer. Aller à l'école pour essayer de faire un échange de dessin. La suite dans le voyage de copain, auront-ils réussi???
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