Pantanal

Partie 4

Enfin nous y voilà...  Au Pantanal! 
Le plus grand marais au monde plus de la moitié de l'Hexagone, noyé à 80% sous les eaux pendant 4 mois. Il se situe en majorité au Brésil mais aussi au Paraguay et en Bolivie. 
Ce petit paradis va nous permettre de découvrir une faune et une flore jusqu’alors méconnues.

Nous commençons notre découverte par la Transpantaneira, piste en cul de sac de 150 kms avec l'intention de prendre une barge à Porto Jofre qui nous emmènera en quelques jours pour la suite de notre périple. Mais ça c'est une autre aventure pour l'instant nous allons savourer celle ci.
  

Allez on ne vous laisse pas dans le suspense, des animaux en veux-tu en voilà...

 Tuiuiui oiseau emblématique du Pantanal connu sous le nom plus facilement prononçable de Jabiru, cousin de la cigogne.

Caïmans noirs, des jeunes, des vieux, des gros et des petits, par dizaines voir même une bonne centaine.

Des ponts, des neufs, des vieux, des en cours de réparations qui nous feront attendre plusieurs heures afin d'être réutilisables. Sous une chaleur accablante, car ce genre de chose vous arrive au moment où le soleil est au zénith. 

Nid collectif des perruches.

Martin pécheur géant.

Spatule, pas la plus jolie mais celle-ci à le mérite d'avoir bien voulu être photographiée. Nous en avons observé de magnifiques colorées de rose qui auraient fait pâlir un flamant rose.

Buse à tête blanche

Iguane

Petit varan ou gros lézard faites votre choix.

Vous me laissez un ptit moment afin de vaquer à quelques obligations et on continue ensuite nos découvertes.

Capybaras, des ragondins géants...

Onoré rayé

Jeune Onoré rayé.

Encore un Onoré rayé, nous n'avons pas su choisir qu'elle photo nous préférions. Alors vous avez droit au 2.

Héron coiffé

Tantale d'Amérique

Biche des prairies

Jeune cerf au milieu des termitières ou fourmilières. 

Buse...

Paroare à bec jaune 

Ibis plombé

Ibis plombé et Héron Siffleur

Coati

Celui-ci en se gonflant et grognant fait comprendre à Laurent qu'il serait sage de ne pas franchir sa zone de confort.

En cherchant un petit endroit tranquille pour méditer... je dérange ces varans de leurs séances bronzage.

Nous tombons sous le charme de ce petit lieu, dommage que les moustiques soient aussi de cet avis.

Bivouac partagé avec Kex , nous avions besoin d'aide afin de vider la bouteille de rhum! 
Au petit matin, nous avons eu la surprenante visite d'un jaguar. Il nous réveillera en feulant sous la fenêtre de Faré-Night. Evidemment, nous avons cherché à le voir mais en vain.   

Lors d'une rando, nous découvrons ces chaussures, en voilà un qui a du rencontrer le félin dont le cri a retenti au plus profond de nos tripes ce matin. Un gauchos nous demande d'être prudents, il faut bien garder en mémoire qu'il possède la mâchoire la plus puissante des félidés. Tout compte fait nous allons continuer en véhicule.

Pas vu de grosses bête... nous ne revenons pas bredouilles mais avec ces photos. 

Les jumelles sont devenues une extension de nos yeux à force de passer des heures en observation.

  

Araçari

Nous arrivons en bout de piste à Porto Jofre un dimanche après midi. Nous souhaiterions faire une virée en bateau pour apercevoir un jaguar. Nous nous arrêtons auprès d'un groupe dont les idées ne sont plus très claires. Et oui le weekend c'est Bringue de rigueur au Brésil. De fil en aiguille ou plutôt de copain en copain, on nous propose une sortie pour le lendemain matin pour moitié prix de ce que nous espérions. On se dit que cela n'est pas très clair, mais franchement on hésite pas vraiment. Bon le lendemain, le guide s'est aperçu de son erreur de prix mais un deal est un deal. Pour une fois cela n'a pas été le touriste le dindon de l'histoire.  

Allez moussaillons en route sur le Rio Cuiaba.

Pas la peine de vous dire qu'on adore, c'est beau et l’adrénaline est bien présente. 

1 heure, 2 heures de navigation et de recherche...

3 heures, les loutres géantes nous convient à leur déjeuner.

4 heures, nous n'y croyons plus et pourtant... 2 jaguars vont à notre plus grand bonheur se laisser approcher et pendant 1/2 heures nous serons émus, époustouflés, comblés etc....

cette expérience nous a donné envie de dormir à nouveau au bord de l'eau afin de peut-être voir le jaguar qui nous a réveillé 2 nuits plus tôt. Nous n'aurons pas cette chance, à la place nous rencontrerons une petite famille de 5 en Land 110 qui partent pour une année sur les routes d'Amérique du Sud. Peut-être nous retrouverons nous ailleurs.

Piste de la Serra Pimenteira

Nous avons donc fait chemin inverse de la Transpantanaria et sommes dirigés vers la piste de la Serra Pimenteira. Il nous manque à notre tableau de chasse, le tapir, le fourmilier et l'anaconda.
En début de piste c'est surtout de gros orages que nous subirons. Du coup nous préférons nous arrêter dans une sorte de camping et de repartir seulement le lendemain. Pas de baignade dans la cascade mais une sympathique rencontre.

Rose et Paulo voyage avec un superbe camion aménagé, ils habitent vers Sao Paolo et nous invitent à les retrouver là-bas. Malheureusement, comme pour Denis, nous refusons cette invitation. Rio de Janeiro et Sao Paolo ne font pas partie de notre itinéraire cette fois ci. Mais nous n'excluons pas d'y aller un jour pendant la période du carnaval. 

Clin d’œil de leur part au château de la Loire qu'ils ont adoré.

Tout compte fait le camping est beaucoup trop bruyant et nous fuirons nous réfugier à quelques kilomètres pour dormir en paix.

Laurent stop avec empressement Fare-Night. Nous enjambons la clôture avec plus ou moins d'aisance pour l'un de nous et approchons le plus furtivement possible cette maman fourmilier qui se fout royalement de nous. 

Oui je vous assure, nous réalisons la chance que nous avons.

Nous avançons doucement dans ce décors agricole sous le regard bien veillant des vaches.

Pic champêtre

Nous croisons Martine et Pascal en Camping Car. Les routes d'Amériques du Sud sont prisée par les voyageurs et c'est toujours une joie d'échanger entre nous. Le bavardage a été long du coup les papillons se sont installés dans l’habitacle que nous avions abandonné.

En tout nous verrons 5 fourmiliers sur cette piste. Cette photo fut prise au réveil, et oui voici notre voisin de bivouac.

Nous avons enfin réussit à prendre un Toucan Toco.

Et un Tatoo plus rapide qu'il n'y parait.

Nous terminons la découverte du Pantanal sous un rayon de soleil avec dans la tête des tonnes d'images inoubliables. Nous reprenons l'asphalte pour nous diriger vers notre dernier rendez-vous au Brésil.