Dans les déserts de la Puna et derniers jours en Argentine

Heuula!!! 2 mois de retard dans la rédaction du blog. Vite vite quelle excuse je peux vous donner... Y'en a pas... Alors au lieu de perdre du temps à en trouver une bidon, je me mets au boulot!!!

Du 24 janvier au 08 février

Direction la Laguna Blanca

Les placards sont bien remplis, les jerricans sont pleines d'eau, le réservoir d'essence est au taquet...Alors à nous les pistes pour plusieurs jours.

C'est au bord de la Laguna Blanca que nous stopperons pour la nuit. Approche des vigognes sur la pointe des pieds. Elles sont craintives et dès que nous pénétrons dans leur zone de sécurité, elles décampent à toute vitesse. Exceptée une jeune maman, elle n'abandonnera pas son petit qui ne tient pas encore sur ses jambes. Nous revenons sur nos pas afin de ne pas la perturber plus encore. 

Les lamas sont des animaux domestiqués, du coup beaucoup plus facile à approcher.

Encore un village où il faut y être né pour y vivre!

Cette nuit la neige a de nouveau recouvert les sommets.

Volcan Carachi

Nous prenons la piste qui contourne le volcan Carachi afin de découvrir une merveille de la nature.

Campos de Piedra Pomez

Au milieu du néant surgit ce champ de pierres ponce, irréel... Il y a quelques millénaires une explosion virulente du volcan propulse à très haute altitude ses cendres, leur refroidissement brutale libère des gaz qui laissent à la place des bulles d'aire et crée ainsi cette roche légère et abrasive. Voilà, vous en savez autant que nous maintenant sur la pierre ponce.    

Laissons libre court à notre imagination... Un crapaud souriant à sa princesse.

Un poisson faille.

Là j'hésite... Entre un remake d'une scène célèbre d'un film ou un cormoran qui se sèche.

Ok les lieux aspirent plus à la poésie qu'à mes élucubrations.

Nous décidons de passer la nuit au bord de ce magnifique lagon bleu.

Quelques heures plus tard avec l'arrivée de l'orage sa couleur changera radicalement. 

Le lendemain matin, nous profiterons d'un magnifique spectacle...

Petite précision, nous avons établi notre campement sur cette plage de lave.

Antofagasta de la Sierra


Arrêt dans ce village déserté par ses habitants.

Nous les retrouvons à notre plus grande joie, à la Fiesta Gaucha. Nous assistons à plusieurs démonstrations de dressage et de jeux effectués à cheval.

Très sérieux ce petit gaucho.

Menu del dia : Lama et maïs.

Et comme toute fête traditionnelle, un peu de danse.

Salar Antofalla


Nous retournons sur les pistes...

Laurent, mon mari Laurent, ne vois tu rien venir??? En l’occurrence, ne vois tu point le chemin???

Cône de Arita


Nous suivons les traces qui nous conduisent à ce fameux Cône.

Du haut de ses 122 m, le Cône presque parfait de Arita domine le salar d'Arizaro. En langue Aymara, Arita signifie pointu. 

Fascinante pyramide naturelle, la couleur noire de sa roche volcanique contraste incroyablement avec la blancheur du sel. Plusieurs suppositions sur sa formation ont été émises mais à ce jour il reste toujours un mystère. 
  

Tolar Grande

La ville en elle même n'a rien de fou-fou et ce n'est pas vraiment elle qui nous a attiré ici.

Nous sommes là pour les Ojos del mar, les yeux de la mer. 
Ils ne sont pas seulement très photogéniques mais ont une particularité extraordinaire. L'eau est composée de stromatolithes, bactéries fossiles vieilles de plus de 3 milliards d'années, on les retrouve seulement en très peu d'endroit sur terre.
  

Laurent s'essaie à un nouveau mode de transport, il n'ira pas bien loin mais cela l'amuse...Faut bien que jeunesse se passe.

Allez; Saute dans Fare-Night, on a d'la route...

Salar de Pocito

Désert Del Diablo

Nous nous engouffrons à pieds ou/et en voiture dans l'entre du diable, c'est beau l'enfer... 

Abra Del Acay

A près de 5000 m, 4895 m pour être précis cette route est la plus haute d'Argentine. La végétation est pratiquement inexistante, vous comprenez bien notre étonnement lorsque nous découvrons cette plante.

Aucun superlatif ne me vient pour exprimer la beauté de ce paysage. Et il en faut pour que je reste muette...

Ils sont trop choux, j'en veux un pour PdB!

Nous rattrapons la fameuse Nationale 40 et pourtant nous n'en avons pas fini avec les trous, la boue et les passages à gué. 

Fini les dodos à 4000 m, nous retrouvons avec plaisir la verdure.
Nous n'avons en rien souffert du mal de l'altitude, est-ce du aux infusions de Poupoussa (merci Isa) ou de monter doucement, en tout cas RAS.
   

Porte en bois de cactus.

Cachi

Visite de cette jolie petite ville coloniale. Après plusieurs jours perdus dans les déserts, ce retour à la civilisation fait du bien. Nous apprendrons plus tard qu'il existe une piste d’atterrissage pour ovnis. La dame de l'office de tourisme à omis de nous le dire, nous aurions bien aimé voir cette curiosité.  

Ah, miam encore du maïs...

Partage de maté avec des jeunes de Buenos Aires en vacances.

Molinos


Brève arrêt à Molinos qui en mérite certainement un peu plus. 

Au gré du vent...

Bientôt Fare-amphibie 

Quebrada de la Conchas

Nous arrivons à Cafayaté en même temps que la pluie, du coup pas de visite. Nous irons seulement nous réfugier à l'office de Tourisme et profiterons de la wifi. Puis nous remontons vers Salta en suivant la sublime Quebrada de las Conchas. Successions rocheuses sculptées par le vent et l'eau, d'aspects différents et aux couleurs variées. Nous ferons de multiples haltes et prendrons notre temps pour de belles balades. 

La montagne  aux 7 couleurs, l'oxydation des différents minéraux lui donne ces strates régulières.

Changement de direction, petit détour afin d'aller au Parc los Cardones.
A peine stopper, mister toutou est là, repu de caresses et de bouffe, il se barre aussi vite qu'il est venu.

Nous faisons un réap de pain (puisque le chien en a mangé une bonne quantité) et de fromage du terroir dans cette foire à tout.

Recyclage des bouteilles de binoches.

10 heures du mat, il est grand temps de mettre à griller quelques ptits morceaux de viande.

Oliv (La Zone) cette photo est pour toi... FORD FOR EVER!!!

Impressionnant toute cette végétation après des jours et des jours dans le minéral jusqu'au cou.

Façon originale pour Mathias puis Bétina de traverser sans se mouiller les pieds. En 2 jours, nous les doublons pour la 3ème fois... Étrange???

Voilà la route grimpée confortablement dans Fare-Night et eux à la force du mollet. Moi j'dis on va pas les plaindre, ils sont pas obligés!!! Hihihi!!!

En haut du col, nous trouvons ce jeune vendeur en souffrance. Il n'a plus d'yerba mate(herbe pour le maté). Nous serons ses gentils dealers du jour, nous ne pouvions le laisser dans cet état. Musique Maestro!!!

C'est en compagnie de Daniela et Macello que nous découvrirons la vallée d'Encantado. Soit disant Marcello connait un endroit magnifique avec de nombreux petits lacs. Au bout d'une heure, nous ferons tous les quatre demi tour. Un brouillard londonien envahi la vallée et Marcello n'est plus très sur de la route...  

  

Parc National Los Cardones

Nous voilà enfin dans le parc national los Cardones situé dans une zone aride, un comble nous y arriverons juste avant la pluie. Nous sommes installés depuis à peine 1/4 d'heure qu'une voiture de garduaparque vient nous dire qu'il est interdit de dormir là... Merci Marco de nous avoir autorisé exceptionnellement d'y rester.

Cette espèce de cactus se nome trichocereux pasacana. Il atteindra seulement 5 cm dans les 10 premières années de vie, passé ce stade ou sa survie dépend de la plante qui l'abrite du soleil, sa taille peut atteindre 10 m.

Le bois de cactus est utilisé pour les meubles, nous en verrons aussi au plafond des églises.
  

Tarentule ou mygale???

Laurent dit Tarentule et moi Mygale. Si vous êtes spécialistes ou bien renseignés sur ces bêbêtes. Envoyez nous un message pour dire que j'ai raison^^.

Salta

Nous qui sommes si peu citadins, nous resterons 2 jours et 2 nuits blanches, les bivouacs de ville ne sont pas fait pour nous.
Après toute cette nature à l'état brute nous avons besoin de notre dose de bruit, de restos, de visites, de gens...

Au marché nous faisons provision de feuilles de coca afin d'affronter l'altitude bolivienne.

Allez on continue notre progression sur une petite route bien étroite et très "tropicale".

La sieste c'est comme l'asado c'est sacré.

Salinas Grandes

Un avant gout du salar de Uyuni, mais pas si petit que cela avec ses 120 km2. 

Nous retrouvons Joseph et oups j'ai oublié ton prénom (désolée). Nous nous sommes rencontrés déjà 2 fois, avons à chaque fois énormément discuté et comme souvent nous parlons voyage sans même se présenter.
Lorsqu'on se sépare on dit : ils sont vachement sympas heu tu sais toi comment ils s'appellent??? L'invitation tient quand même afin de visiter "mon" île sous le soleil.  

Pumamarca

Nous irons au marché artisanal très/trop touristique de ce village.

Nous prendrons quelques forces avant de repartir.

Montagne aux 14 couleurs

Dernier arrêt avant la sortie du pays, honnêtement nous n'avons pas compté le nombre de strates de couleur mais c'est très beau. nous pensions dormir devant ce panorama mais le froid du à l'altitude nous fera redescendre de 1000 m.
   

 21° cela convient mieux à un bivouac confortable. De plus le lieu est bien sympa. 

Normalement nous ne reviendrons pas en Argentine, alors notre bilan pour ce pays.
On aime ou on aime?
Difficile à dire....

On Aime💙💛💚❤️💜