De retour en Argentine

Du 08 janvier au 23 janvier 2019

Une fois la passe de Pichachen franchi changement radical de météo et de décors.

Que ce soit le Chili ou l'Argentine nous continuons notre avancée au gré des parcs nationaux ou régionaux. Quoiqu'il en soit, ils sont époustouflants!

Parc National de Tromen


Sur le chemin une multitude de perroquets nous accompagnent. Avec eux pas besoin de musique tellement ils braillent fort.

Nous croiserons ce gaucho sorti tout droit d'un western.

Nous lui trouvons un ptit air de Charles Bronson, moustache en moins.

Réserve Naturelle La Payunia

Pour arriver dans cette réserve nous avons pris une piste au milieu des forages de gaz et de pétrole, pas certain d'être autorisés à utiliser ce chemin. En fait la pancarte à l'entrée voulait certainement nous dire de faire demi-tour. No habla español, lo siento. Ok, on abuse mais c'était plus court.... 

A mi parcours nous nous installerons pour la nuit. A notre plus grande joie d'étranges de petits animaux occupent aussi les lieux. Mi lapin, mi kangourou, le viscache des montagnes n'est franchement pas farouche.

Cela nous font penser à des gerbilles sans queue.

Buse Aguia

Le lendemain, toujours le même parc mais avec un décor tout autre. La piste sur le volcan qui nous conduit au nord du parc est magique, nous avons l'impression d'être les acteurs de l'émission TV5MONDE.

Canyon

En fin de journée c'est dans un petit canyon que nous poserons les roues de Fare-Night. 

Nous en verrons un grand nombre par la suite mais celui-ci est particulier : c'est le preum's.

Région des vins autour de Mendoza

Situé entre 800 et 1200 mètre d'altitude cela en fait un vignoble haut perché. Les cépages utilisés sont du cabernet sauvignon, du merlot, du torondes... mais le plus connu est le malbec.

Ce n'est pas par vice mais il faut bien faire marcher les petits commerces, alors on s'arrête, on goutte puis on achète...

Route pour Aconcagua

Aucune lassitude, le paysage est somptueux.

Nous sommes toujours sur ses traces...

Puente del Inca, son pont naturel date de l'époque Inca. Oui je sais ce renseignement est important...

Nous sommes nullement importunés par nos voisins, encore et toujours seuls au monde.

Ce sommet représente le point culminant de la Cordillère.
Bon, nous ne ferons pas son ascension par manque de temps... Ah ah, vous y avez cru entre 1 minute et pas du tout. J'avoue nous irons seulement jusqu'au petit pont autorisé, pont où une scène de film avec Johnny Depp à été tourné. On est bien d'accord, on s'en fout de cette info.   

El Leoncito


Ce petit parc national accueille 2 observatoires astronomiques. Nous avons adoré la visite enrichissante du premier, faite en espagnol lentementé (ce mot n'existe pas, mais sa fonctionne bien lorsqu'on le dit).

Mauvaise manip, les photos ont été effacées, il faudra vous contenter de peu ce coup-ci.

Le soir nous observerons, Mars, Orion et la Lune, superbe photo faite de celle-ci avec notre téléphone et de la lunette astronomique. Fallait être patients, car nous étions une soixantaine pour 3 lunettes....Pour les explications nous n'avons strictement rien compris, le guide dont l'accent varie entre le picard et le gersois le rendait incompréhensible.  

On continue notre progression vers le nord toujours par les pistes avec toujours de beaux décors. 

Nous nous installons au barrage de Cuesta del viento, un village a été recouvert ci-dessous. Ce plan d'eau exposé à de violent vent est un incontournable pour les kites-surfeurs. Pour notre part c'est sa couleur qui nous a le plus marqué.

Les couleurs du ciel et de l'eau sont tout bonnement superbes.

Ischigualasto


Nous prenons la direction de la vallée de la Luna, le site d'Ischiqualasto se fait avec son propre véhicule mais en convoi. Le guide donnera les explications à la vitesse de la lumière à ses compatriotes et ensuite en mode piano piano pour nous. Franchement nous apprécions les efforts qu’emploieront tous ces guides pour nous satisfaire. 

Qui si frotte s'y pique, mais de qui parle t'on?

Ossements de dinosaure, cela est étrange de ce dire qu'ils sont vrais.

Nous nous dirigeons vers le parc national de talanpaya. La visite de 4 heures sera réduite à 2 heures suite aux intempéries mais au même prix qui est au demeurant déjà excessif, donc vous savez quoi...on y va pas! 

Non, on ne fait pas notre tête de mule!

C'est à Banda Florida que nous déambulerons dans un décor presque similaire au Talampaya(en beaucoup plus petit quand même).

Lorsque nous reprendrons Fare-Night, nous prendrons grand soin où ses roues se poseront.

Encore un bivouac de m....

Avec non pas un coucher de soleil mais un lever de lune.

Le lendemain nous nous poserons à moins de 50 kilomètres de là pour la nuit, mais cela nous ne l'imaginions pas encore.

La Copa del Mondo, je traduis ou pas???

Il fait trop chaud pour...

Le Bréa, arbuste des régions semi-désertiques plein de piquants dont les branches et le troncs sont verts fluo, ses fleurs ressemblent à des petits pompons jaunes.

Voilà à qui la faute si nous sommes restés passer la nuit là. Sympathique rencontre d'Isabelle et Francis qui arpentent l'Amérique du Sud depuis plus de 7 ans.

Piste Dakar 2012


Laurent rêvait de voir passer le Dakar mais impossible d'être partout en même temps. Alors comme consolation nous remprunterons une de ses pistes.

Bon, on espère en revenir sain et sauf!

Afin d'admirer le paysage, nous n'y allons pas à toute berzingue.

Il fait très chaud 38° et même le ciel s’enflamme.

Maintenant il faut remonter la rivière qui est à sec à cet endroit, ce qui n'est pas le cas 20 kilomètres plus haut. Les gauchos que nous avons rencontré nous ont informé que le gué était à plus d'un mètre et nous ont conseillé ce chemin.

Après 2 jours de piste tranquille, nous retrouvons la route nationale 76 puis la 40. 

Tiens en Argentine, il y a aussi des pyramides.

L'architecture change radicalement.

Site Inca


La chaleur accablante ne nous empêchera pas de visiter le site archéologie de El Shincal. Cette ancienne ville se situe sur le chemin Inca. L'empire Inca appelé Tawantinsuyu s'étendait de l'Equateur jusqu'à Santiago du Chili.

C'est en compagnie d'un couple de Portègnes (Buenos Aires) et de notre guide José Manuel que nous découvrons cette cité.

Et voilà notre premier lama depuis le temps que nous espérions le rencontrer. Celui-ci est citadin mais bientôt nous en rencontrerons de nombreux dans un milieu plus campagnard. 

Avec le soir, l'orage arrive, cela devient habituel.