Aïe!!! Pratiquement 2 mois de retard dans l'écriture du blog. Mais non, nous ne vous avons pas oublié!
Bon notre retour de Polynésie Française n'a pas été comme nous l'avions imaginé. Pourtant nous étions heureux de reprendre la route après 1 mois génialissime au fenua.
Après une deuxième nuit à l'aéroport et oui l'avion entre Santiago du Chili et Antofagasta a été annulé. Une hôtesse nous conseille de se renseigner à 1h30 du mat, bingo pas de vol avant l'après midi. Donc on attend dans le hall, nous sommes transits de froid. Les manteaux, écharpes, bonnets sont de sortie sur les personnes qui nous entourent. Revenant du paradis, notre accoutrement n'est pas adéquat, la nuit va être longue, nous surconsommons du chocolat chaud afin de faire monter la température.
En fin de journée, Carlos vient gentiment nous chercher à l'aéroport d'Antofagasta. Nous Retrouvons avec grand plaisir notre casa rodontes et nos blousons!!!
Après des adieux chaleureux, nous partons... nous ne franchirons même pas le portail, plus de freins, plus de lumière! Queda nada!!! P***** de chien, il a bouffé tous les cables et les protections en plastique etc sous la voiture.
Le lendemain matin, Carlos nous rejoint au garage Ford. La facture est énorme... pour alléger les frais nous acceptons que les freins et la lumière soient réparés par le mécano de leur entreprise. Afin de retrouver l'abs et le mode 4X4 les pièces commandées arriveront seulement dans une semaine chez Ford. Bon j'abrège un peu, la société familiale n'a pas voulu prendre les frais à son compte ni voir avec leur assurance. Après renseignements nous devons prendre un avocat pour porter plainte, évidement cela prend du temps et nous n'en n'avons pas ... Donc... C'est pour notre pomme! Du coup les adieux seront un peu moins chaleureux.
Le coupable...
Nous passerons plusieurs nuits sur un parking "gardé" par de gentils SDF et comme dit Laurent lorsqu'ils commencent par vous appeler par votre prénom, cela veut dire qu'il est grand temps de partir.
Nous partons dans le désert D'Atacama, nous reviendrons faire les réparations et retrouver notre parking pour une dernière nuit dans quelques jours.
Route pour San Pedro d'Atacama
Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps, le moindre changement t'enchante.
Pétroglyphe géant
Le musée ferroviaire de Baquedano sera une petite halte bien agréable avec son terminus en cercle.
Une statue immense est érigée en l'honneur des miniers.
Nous sommes impressionnés par les énormes véhicules miniers croisés sur la route.
Chiu Chiu
L'église Saint François d'Assise est la plus ancienne du Chili, elle date de 1611. Ses épais mur en adobe et son toit en bois de cactus est typique des constructions atacaméenne.
Les geysers El Tatio
Pour la première fois nous subirons le mal des montagnes, notre corps s'est déshabitué, nous nous trouvons à 4348 m d'altitude . Notre nuit en plus d'être douloureuse avec un énorme mal de tête pour nous 2, sera glaciale -11°, même la bouteille d'eau à l'intérieure de la cellule deviendra un énorme glaçon.
L’intérêt du site est de se baigner dans les eaux chaudes, nous nous remettons doucement de notre nuit et aucune envie d'un plouf. Du coup nous regarderons du parking les fumerolles qui nous ne intéressent pas plus que ça. Nous nous attendions à des jets d'eau et que nenni...
La piste qui rejoint San Pedro d'Atacama est superbe. Nous en profiterons pour faire une petite balade et croiser quelques animaux.
Laguna Tebinquinche
Nous espérions voir de nouveau des flamants rose mais ce n'est plus la saison. L'effet miroir est superbe.
Ojo del Salar
Nous dormirons au bord de ce trou d'eau douce au milieu du désert.
A la nuit tombante la montagne s'enflamme.
San Pedro d'Atacama
Petit village
La vallée de la Luna
Le paysage est... Comment dire... Lunaire!!!
Mine de Chuquicamata
Il est temps pour nous de retourner à Antofagosta pour finir les réparations de Fare-Night et retrouver ainsi l'utilisation d'un vrai 4X4.
Sur le chemin nous stoppons à Calama avec l'espoir d'obtenir 2 places pour visiter la mine de cuivre de Chuquicamata dont l'exploitation débute en 1910.
Surnommée Chuqui, elle est la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde, sa production équivaux à 50% du cuivre exporté par le chili.
La visite débute par la ville minière du même nom, elle a été évacuée pour cause sanitaire en 2007. Maintenant elle est ensevelie en grande partie par les déchets, visible sur la photo.
Visite très intéressante et étonnante.
Le puits principal mesure 4,7 km de long et 3,5 km de large et plus d'1 km de profondeur.
J'ai l'impression d'être un playmobil au pied de la grue.
Voilà nous mettons fin au chapitre Chili. Notre mésaventure mécanique n'enlève en rien le plaisir d'avoir découvert ce pays si différent du Sud au Nord. Notre coup de coeur sera quand même la partie sud dont les paysages nous ont tout simplement époustouflés!!!
Nous essayons de remonter le temps, nous avons un rendez vous hyper important à Bogota (Colombie) le 06 juillet, mais on vous en parlera plus tard...
Nous repartons donc vers la Bolivie, nous retraversons le désert d'Atacama afin de retrouver le salar d'Uyuni. Nous y sommes déjà allés en février avec Angélique et Titouan. Le rêve de Laurent était de le traverser et d'y dormir avec notre propre véhicule, il n'avait pu se réaliser à cause de la saison des pluies.
Sur la route nous croisons pratiquement personne, mis à part de long convoi d'acide sulfurique utilisé pour les mines qui se déplace à pas d'homme.
Nous retrouvons les paysages du Lipez avec grand plaisir.
Nécropole de San Juan du XIIe siècle.
Dans les années 50 une trentaine de sépultures furent découvertes. Des momies en position fœtale ensevelient dans des coraux.
Nous arrivons sur le salar d'Uyuni pour le coucher de soleil qui entre nous n'a pas été aussi spectaculaire qu'en février. Mais quelques choses d'incroyable nous attend, des retrouvailles avec Alexia et Robin. Notre première rencontre eu lieu au Vietnam en avril puis la seconde en juillet en Indonésie et ce soir nous partageons un verre de vin sur le salar, à quand notre prochaine rencontre?
Notre bivouac pour cette nuit... Féerique!
Le salar est encore recouvert d'eau, nous assisterons à un ballet de tracteurs qui viennent en aide à ceux qui n'ont pas mis les roues où il faut.
Du coup cela nous refroidit pour la traversée. Nous nous contenterons de le contourner, le rêve de Laurent sera à moitié réalisé. Faudra revenir... Mais pas pour ce voyage.
On roule, on roule, arrêt rapide à Sica Sica afin d'admirer son église et de se restaurer du menu du jour. Et comme d'habitue nous aurons le droit à une soupe avec de gros morceaux de légume et une cuisse de poulet puis du plat principal du poulet avec du riz et des pomme de terre et tout cela pour 1€50 par personne.
Notre dernier nuit se fera en terre connue sur le parking du site de Tiwanaku visité le 24 février dernier.
Cette bergère nous réveillera de bonne heure, ça tombe bien car dans quelques kilomètres nous aurons la frontière Bolivie/Pérou à passer.
Nous dépensons nos derniers bolivars et basta!
Nous avions prévu d'autres découvertes en Bolivie, malheureusement les problèmes mécaniques nous ont retardé au Chili. Nous avons apprécié de découvrir la culture andine qui est profondément enracinée ici. Cette impression que le temps d'avant est présent, les femmes aux longues tresses en habits traditionnels nous ont baignés dans la croyance ancestrale de la PachaMama déesse de la Terre.
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