Forme de l'Etat : République Présidentielle
Capitale : Lima
Population : 31 914 989
Monnaie : Sol
Du lac Titicaca à la Vallée Sacrée
Nous voilà enfin au Pérou, berceau de l'empire inca et de bien d'autres civilisations plus anciennes, cela nous ne le savons pas encore.
Nous faisons notre entrée en longeant le lac Titicaca. D’après la légende, le premier Inca aurait surgit de ces eaux.
Nous avons déjà eu une approche du lac lors de notre premier passage en Bolivie.
La Totora, grandes herbes aquatiques qui bordent les rives sont utilisées pour la fabrication des embarcations et des îles flottantes, si vous avez besoin d'un petit rappel allez revoir notre passage en Bolivie.
Nous faisons notre entrée en longeant le lac Titicaca. D’après la légende, le premier Inca aurait surgit de ces eaux.
Nous avons déjà eu une approche du lac lors de notre premier passage en Bolivie.
La Totora, grandes herbes aquatiques qui bordent les rives sont utilisées pour la fabrication des embarcations et des îles flottantes, si vous avez besoin d'un petit rappel allez revoir notre passage en Bolivie.
Bref, donc ces herbes nous empêchent de bivouaquer au plus près de l'eau. Du coup, nous nous écartons un peu du lac et découvrons une très belle campagne.
Pas de panneau d'affichage pour les élections. Les façades des maisons en font office, nous sommes en pleine période municipale. Victor Hugo, je crois que je le connais ce type...
Ce petit bout'chou se débrouille comme un chef avec ses lamas récalcitrants.
Arequipa
C'est de nuit que nous découvrons cette cité coloniale, surnommée la ville blanche. La majorité des bâtiments ont été construits avec la pierre du volcan Sillar.
La cathédrale édifiée en 1656 détruite et reconstruite à plusieurs reprises domine la place d'armes.
Après une nuit peu reposante, les bivouacs de ville sont souvent difficiles, nous partons la découvrir. Il est agréable de flâner le nez en l'air, l'architecture est très intéressante, la ville est encerclée par les volcans. Ils nous donnent l'impression de la protéger, malheureusement ce n'est pas le cas. Arequipa a subi plusieurs catastrophes naturelles, la dernière en date eu lieu en 2001.
Notre coup de cœur, le couvent Santa Catalina fut le premier construit par les espagnols.
Au 19ème siècle les nones issues de familles riches avaient à leur service des esclaves domestiques, elles apportaient avec elles vaisselle en argent et autres frivolités, des concerts privés avaient même lieu dans ses murs.
Appareils servant à la fabrication d’hosties.
Ingénieux système de laverie.
Direction Colca
Nous nous dirigeons à présent vers le canyon de Colca. Sur le chemin de beaux paysages nous invitent à des arrêts.
Volcan Sabancaya 5976 m
Héritage des cultures pré-incas, les terrasses en escalier appelées Andenes.
Les champs de quinoa.
Nous prendrons 2 fois Marta et Claudio en stop. Le matin pour les emmener au champs puis le soir avec en prime une amie et leurs énormes sacs d'oignons et de piments qui empesterons pendant un bon moment la cellule, évidement je parle des sacs .
Je ne suis pas en forme aujourd'hui cela sera donc balade en voiture dans les alentours de Cabanaconde.
Cabanaconde, petit village agricole et départ du fameux trek de 3 jours.
Fare-Night va nous attendre bien gentiment dans la cour du petit commissariat. Pendant ce temps là nous partons faire le trek dont Titouan nous a tant parlé.
Eh Laurent on y va à dos d’âne???
Le premier jour c'est simple, on descend, on descend... 1100 m de dénivelé négatif. Le paysage est vertigineux! Le canyon de Colca a été considéré le plus profond du monde 3270 m, détrôné par son voisin le canyon de Cotahuasi pour 130 m, c'est ballot!
La descente est raide, nos petites jambes souffrent, pour dire vrai nous n'avons plus de genoux ni de mollets... En fait si, nous les avons encore, ils comptent même double voir triple tellement ils nous rappellent à l'ordre! Heureusement les condors sont là pour nous encourager.
Nous passerons une grande partie de l’après midi dans les sources chaudes, j'entends nos muscles nous remercier du coup nous zappons la séance d'étirements.
Ce soir nous dormirons dans la cabane de jardin, sommaire mais propre.
Le lendemain matin, nos jambes nous rappellent l'oubli d'étirements!
Après quelques heures de marche, nous surplombons l'oasis de Sangale, en bas hôtels et piscines nous attendent.
De l'autre coté c'est la remonté du troisième jour, 1100 m de dénivelé positif.
Franchement la piscine et l’hôtel ne nous tentent pas, nous culpabilisons de laisser Fare-night seul une nuit de plus. Allez on prend le bus et nous zappons ainsi le 3ème jour de trek! De temps à autres il est bon d'écouter son corps, là il nous crie haut et fort STOOOPPP!!!
Sibayo
Joli petit village en pierre sera notre point de chute pour la nuit, le matin nous irons y faire un petit tour.
Joli petit village en pierre sera notre point de chute pour la nuit, le matin nous irons y faire un petit tour.
Vinicunca, la montagne Arc en Ciel
Il est possible de faire l'ascension à cheval, toi dessus et le guide qui marche devant en tenant la longe. Déjà je ne suis absolument pas à l'aise avec l'animal mais randonné ainsi me dérange encore plus. Je sais c'est leur gagne pain...
Perchée à 4265m, la montagne au 7 couleur est tout bonnement féerique.
Petit en-cas au sommet rien de tel pour nous combler.
Miam, muy bien.
Nous quittons la foule en nous dirigeant vers la vallée rouge.
Sur le chemin du retour nous croisons une fileuse de laine.
Cuzco
Cuzco ou Qosqo en quechua qui veut dire "Nombril du monde"
Cuzco ou Qosqo en quechua qui veut dire "Nombril du monde"
On se sent bien dans cette ville construite par les conquistadors espagnols sur les fondations de l'ancienne capitale inca.
Avant de s'en mettre plein les yeux, se sont nos papilles que nous exaltons avec un tour au marché.
Nous sommes prêts à déambuler dans les vieux quartiers. Les dédales de ruelles pavées nous mènent à de superbes découvertes.
Nous partons à la recherche de la fameuse pierre au 12 angles. Nous rencontrons en face de cette dernière Flo et Max voyageurs comme nous en fin de périple. C'est devant une bière à quelques mètres de là que nous échangerons pendant un long long moment sur nos découvertes respectives.
Bon revenons à ce mur façonné de colossales pierres polies imbriquées sans mortier, c'est le poids de chacune d'entre elles qui permet la consolidation du sous bassement.
Aucune idée du motif de ce défilé masculin quoiqu'il en soit les imprévus sont toujours sympa.
Nous profitons d’être à Cuzco pour acheter le pass afin de visiter les sites archéologiques de la vallée sacrée.
LA VALLÉE SACRÉE
Pour les non-amateurs de vestiges nous vous souhaitons bon courage. Pour les nous-autres que du bonheur pour les yeux!
La forteresse de Saqsayhuaman
Constituée de 3 murailles, certains blocs de pierre de la forteresse pèsent 15 tonnes
Vue panoramique sur Cusco.
Tipon
Composé de 12 terrasses alimentées par un ingénieux système hydraulique.
Piquillaqta
Centre administratif pré-inca utilisé par le peuple Wari.
Pisac
Nous avons eu la chance de faire une visite très tôt et avec peu de visiteurs. Construit à flan de colline, ce très beau site au triple fonction militaire, religieux et agricole fut une belle découverte.
Tombomachay
Site cérémonial des bains incas.
Chinchero
Passé le marché artisanal qui fait un peu attrape touriste... nous avons apprécié déambuler au milieu de ces ruines.
Eglise coloniale datant du XVIIe siècle bâtit sur les ruines d'un palais inca.
Ollantaytambo
Afin de surveiller l'entrée nord de la vallée Sacrée et le chemin du Machu-Picchu, une imposante forteresse fut érigée. Nous y passerons une bonne partie de la matinée puis nous nous dirigeons vers le Saint Graal, le Machu-Picchu!
Machu Picchu
Inimaginable pour nous de venir au Pérou sans saluer une des 7 merveilles du monde. Au cours de nos rencontres certains nous ont encouragé d'y aller, d'autres au contraire nous ont exposé leur motivation pour ne pas y venir. Trop touristique, c'est pas faux! Déception de voir ce que nous avons déjà vu en livre, à la télé, en photo, c'est pas faux non plus! Et que cela coûte un bras, oui mais y a des astuces!
Pour minimiser les frais nous avons décidé de ne pas prendre le train, le plus cher au monde au kilomètre parcouru.
Nous avons donc laissé Fare-Night au lieu appelé Hydroélectrica. A partir de Santa Maria le chemin pour y accéder n'est pas très large et les véhicules locaux ne sont pas très partageurs, on va dire cela comme ça!
Nous avons réservé via le net une entrée au Machu-Picchu pour 12 h, nous partons donc à pied pour une bonne dizaine de kilomètres. Aucune inquiétude pour trouver le chemin, nous longeons la voie ferrée.
Nous avons même droit à un guide à 4 pattes.
Puis d'autres guides viennent à sa rescousse au cas ou les voies disparaîtraient. La balade est sympa et la végétation luxuriante.
Nous aurons même la chance à l'aller comme au retour d’apercevoir un agouti.
Nous y sommes... effectivement nous voyons ce dont nous nous attendions... mais on le voit sans filtre, de nos propre yeux. Le soleil suivant son apparition donne vie à ce site mythique dont la dimension nous comble, c'est çà, nous sommes comblé d'être ici. A tel point, nous y passerons pratiquement 4 heures avant de redescendre les 1500 marches (économie de 24$/p pour A/R en bus pour éviter les escaliers). Puis 2 kms pour relier notre hôtel à Aguas Caliente. Il nous aurait été possible de refaire les 10 kilomètre pour rejoindre Fare-Night mais marcher de nuit avec les chiens et serpents très peu pour nous. De plus avec tout cet argent économisé cela vaut bien un restau sans doute.
Assez de Blabla passons aux photos.
Partie de cache-cache avec les viscaches.
Nous pensions admirer le coucher de soleil sur les Salinas de Maras. Et bien non, nous croisons Christiane et Patrick. Nous nous garons sur le bas coté et de fil en aiguilles nous dînons à bord de Fare-Night qui suscite leur étonnement au niveau de l'espace intérieur.
Nos 2 dernières découvertes dans la Vallée Sacrée sont changeantes.
Salinas de Maras
Nous qui sommes habitués aux marais salants de l’île de Ré ceux-ci nous font plus penser aux bassins de teinture de Fes.
Moray
Les anciennes terrasses concentriques incas sont un ingénieux centre de recherche agricole. Les différents niveaux de 2 mètres sont maintenus par des murs de pierre qui emmagasinent la chaleur de la journée et permet d'obtenir une différence de 5° entre le premier et le vingtième étages. Ainsi une vingtaine de micro climats sont mis en place afin de varier les cultures sur un même lieu.
Nous clôturons ce premier chapitre péruvien en compagnie d'André.
Du 5 au 18 juin 2019
Aujourd'hui dégustation d'un plat traditionnel, le cuy prononcé "couille" donc au menu Couille frit, dit comme ça, cela donne moins envie. De plus le visuel pas top non plus, présenté en entier avec sa petite tête et petites dents, ses pattes et griffes.
Allez courage mangeons!
Le verdict??? Viande sèche bourrée de petits os, trop forte en goût au niveau des flans car cuit avec les tripes. Heureusement le ptit coup de gnôle
Nazca
Si je vous dis: les 2 photos qui suivent sont des aqueducs, vous pensez que j'ai abusé de la bouteille d'alcool local n'est ce pas?
Et bien les puqios sont bien des acqueducs souterrains qui permettent toujours actuellement la distribution d'eau potable toute l'année au milieu du désert.Un bon nombre de chercheurs pensent que ces puits en forme de spirale sont l'oeuvre de la civilisation Nazca -200 à 600 ans après JC.
Evidemment nous sommes curieux de découvrir les fameuses lignes vu du ciel. Le site couvre plus de 450 km2.
Nous nous entassons avec 4 autres touristes pour 30 minutes de figures aériennes, faut dire que le pilote nous fait virevolter de gauche à droite afin que tous les passagers puissent apprécier les géoglyphes.
Survol des puqios.
Les fameuses lignes de Nazca civilisation pré-incaïque du Sud du Pérou, est-ce un message pour les extra-terrestres, un calendrier astronomique... de nombreuses théories existent mais le mystère persiste.
Ce dont nous pouvons vous dire avec exactitude : nous avons été impressionnés ++ par la taille des dessins et leur grand nombre.
Le singe
Le colibri
Le héron
L'araignée
L'arbre
Avant de reprendre la route, nous irons au cimetière de Chauchilla, c'est l'unique lieu au Pérou où il est possible de voir dans leur tombe des momies en position fœtale de 1000 ans d'age.
Après cette visite à l'atmosphère particulière nous prenons la direction du nord du pays.
En cours de route nous réservons le container pour le retour de Fare-Night, nous partagerons ce dernier avec un autre véhicule français départ prévu le 12 août de Carthagène (Colombie). Même si nous ne voulons pas vraiment y penser la fin de notre voyage approche à grand pas. De plus notre fille et son ami nous rejoignent le 5 juillet à Bogota, donc on avale les kilomètres.
La lagune de Moron
Nos amis Soif de Bougeotte nous ont donné les points GPS d'un petit coin de Paradis, nous ferons un crochet afin d'y dormir.
Cet oasis est un havre de paix, après une balade nous pensons y passer une nuit bien au calme. Un papy nous fait comprendre qu'il va prévenir la police que nous sommes là, depuis quelques temps le lieu n'est plus sécuritaire. Nous sommes toujours à l'écoute des dires des locaux du coup nous dormirons au village, la nuit sera courte et bruyante et oui nous sommes samedi et c'est la grande fiesta!
Pas facile de retenir ce numéro d'urgence.
Traversée de Lima
Comme le titre l’indique nous ne ferons pas de halte dans la capitale. Wahou ! Chaud la conduite ici. Heureusement c'est Laurent au volant, un véhicule viendra nous toucher au niveau de la benne mais impossible de savoir de qui il s'agit. Flèche jaune voie de bus, les voies bleue et rouge sont théoriquement inexistantes.
La Cordillera Blanca
La Cordillère Blanche est la chaîne de montagnes tropicale la plus haute au monde, elle s’étend sur 180 kms de long.
Les paysages sont sublimes.
Avec le changement climatique le glacier Pastoruri disparaît rapidement. Un chemin bien délimité nous y mène.
Glacier de Pastoruri 5200m d'altitude.
Laguna Paron
La route bordée de murs de granit de 1000 m de haut qui nous mène au lac est de toute beauté.
Nous randonnerons autour de ce lac naturel, le plus grand du parc Huascaran. Nous sommes subjugués par sa couleur turquoise.
Par temps clair nous aurions pu voir le célèbre sommet de l'Artesonraju 6025m et oui c'est celui du logo de Paramount.
Accident à Caraz
Après une nuit bien fraîche à la laguna Paron, nous repartons avec une bonne demi-journée d'avance sur notre programme MAIS...
A la sortie de la petite ville de Caraz 32 km plus bas, nous rencontrons avec fracas un tuk-tuk rouge qui on ne sait pourquoi fait une énorme embardée(style et si je faisais demi tour là maintenant)sur sa gauche au moment ou nous le doublons. Pied appuyé à fond sur la pédale de frein, l'effet attendu de l'ABS n'est pas venu. Nos freins viennent de lâcher!!! Le temps que Fare-Night stop et que nous descendions voir les dégâts. Le tuk-tuk s'est barré et caché, étrangement personne n'a vu par où il est parti. Mais tenace, nous attendons ...il va bien finir par réapparaître! 1/2 heures plus tard...Et coucou! Nous sommes toujours là, nous invitons de force le chauffard à monter avec nous, il nous mène chez un carrossier afin d'avoir un prix local et non attrape touriste, tout compte fait c'est lui qui paiera la réparation.
Plusieurs heures et bières plus tard, les carrossiers se mettent enfin au boulot, petit bémol vu que le chef est saoul comme un polonais mais comme c'est le chef c'est lui qui fait le choix de peinture, cela sera donc un joli blanc bleuté différent du véhicule. Pas grave le reste du travail est très correct.
A la nuit tombée nous trouvons une tribu de mécano qui referont les freins à la lumière de leurs téléphones portables...mouais pas rassurant!
Nous passons donc la nuit à Caraz sur le parking d'un adorable papy. Je n'ose imaginer si les freins avaient lâché hier matin lorsque nous descendions la laguna Paron et encore moins sur la route que nous allons prendre, d’après certains elle est la plus dangereuse du Pérou. Comme quoi cela a été un bien pour un mal!
Le canyon del Pato
La chaîne de la cordillère Noire d'un coté, la chaîne de la cordillère Blanche de l'autre. Séparées par la rivière et une route spectaculaire aux pentes abruptes et de 38 tunnels.
Les croisements ne seront pas toujours aussi simple.
Cela n'est pas la première fois que nous rencontrons des cyclo-voyageurs mais de nationalité vénézuélienne c'est une première.
C'est avec une pensée particulière pour ce peuple qui souffre que nous les regarderons partir.
Direction chez les Chimus et les Moches
Sur le littoral de la cote Nord du Pérou 2 grandes civilisations se sont succédées. La civilisation Moche de 100 à 700 après JC contemporaine à la civilisation Nazca dans le sud du pays. Puis la civilisation des Chimus son apogée 1100 à 1400 avant de succomber devant les Incas. La fin de l'empire Inca eu lieu en 1533 lorsque les conquistadors envahirent Cuzco.
Trujillo citée Chan Chan
Céramique en monochrome
Les 2 huacas pyramides inversées les plus importantes de la civilisation Moche. La huaca del Sol et de la huaca de la Luna.
Huelca del sol et la vieille ville en premier plan qui est redevenu poussière.
Huaca de la Luna
Comme dit plus haut la construction est une pyramide inversée chaque étage est plus large que l'étage inférieur. La huaca de la Luna est constituée de 6 étages, un étage tout les 100 ans à peu près.
Voici la représentation de leur unique dieu : Ai-Apaec "le dieu décapiteur".
Une grande similitude lie la civilisation Moche et Chimu.
Le chien sans poil, emblématique du Pérou, arrivé vers l'an 300. Pour les Incas, ce chien était considéré comme guide des âmes des défunts vers leur nouvelle demeure. Et moins mystique son sang et certains organes avaient des pouvoirs médicinales.
Chan Chan
30 000 Chimus peuplaient la cité de 20km2 construite en adobe.
De croyance polythéiste, les chimus pratiquaient le sacrifice animal et humain. Afin d’apaiser la colère des dieux responsable des catastrophes naturelles liées au phénomène climatique El Nino, 227 enfants de 4 à 14 ans furent sacrifiés sur le site Pampa Cruz.
Actuellement c'est la période de la coupe des cannes à sucre et voici une petite anecdote à ce sujet. Une nuit, nous choisissons un parking entouré de champs de cannes. Au milieu de la nuit le craquement et la luminosité des champs en flamme nous ont réveillé. Nous ne savions pas que la canne était brûlée avant la récolte afin de détruire les feuilles mortes et de proposer des plantes propres aux usines ainsi facilement transformable. Vous imaginez bien que nous avons flippé un max!
La pollution... Il faut impérativement que tout le monde se sente concerné.
Le musée des Tombes Royale de Sipan
Ce musée ouvert en 2002 n'autorise pas de faire de photo donc il faudra nous croire sur parole enfin sur écrit.
Très belle collection de masques, colliers, et autres parures en or, argent, cuivre, les céramique sont superbe et le tout présenté avec harmonie. Reconstitution de la tombe du Seigneur de Sipan, ce dernier fut enterré avec des offrandes mais aussi avec ses femmes, un gardien, 2 lamas et son chien.
Musée Tumbas Reales
Chongoyape
Je vous l'accorde ce couché de soleil est magnifique... Mais nous ne sommes pas venu ici seulement pour l'admirer.
Et encore moins pour toi scolopendre, appelé cent pieds en Polynésie.
La piqûre est méga douloureuse et peut être dangereuse.
Nous sommes donc là afin de rencontrer l'association Tu Tierra.
Cette assos dédiée à la conservation de la nature et à l'épanouissement sociale et économique des communautés locales. Voici le lien pour en savoir plus.
Concrètement TU Tierra gère la réserve écologique de Chaparri. L'animal emblématique des lieux est l'ours à lunettes, l'unique ours d'Amérique du Sud.
Extrait de leur site :
Ours à lunettes, espèce emblématique de Chaparri
Unique ours d’Amérique du Sud, l’ours à lunettes, Tremarctos ornatus, habite les régions forestières depuis le Venezuela jusqu’en Bolivie. Classé en Annexe I de la CITES et Vulnérable sur la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’Union Mondiale pour la Nature (IUCN), sa population compterait entre 2500 et 10000 individus, avec la grande majorité de ses effectifs en dehors des espaces protégés. Il est menacé par la destruction de son habitat, chassé pour les dégâts qu’il causerait dans les cultures et braconné pour la confection de soit-disant remèdes à base de ses organes.
Typiquement inféodé aux forêts humides d’altitude, l’ours occupe au Pérou un écosystème inhabituel grâce à la présence du mont Chaparri dont l’hygrométrie garantit la croissance des broméliacées et des arbres fruitiers (sapote) dont l’ours se nourrit.
Typiquement inféodé aux forêts humides d’altitude, l’ours occupe au Pérou un écosystème inhabituel grâce à la présence du mont Chaparri dont l’hygrométrie garantit la croissance des broméliacées et des arbres fruitiers (sapote) dont l’ours se nourrit.
Chaparri étudie les ours à lunettes sauvages de la Réserve grâce à un réseau de caméras à détection automatique. Même si il est très difficile d’établir le nombre exact d’ours à lunettes présents sur une telle superficie, l’estimation est de quelques dizaines d’individus, proche de 40 ours. Toutes les études menées depuis 20 ans établissent que la Réserve de Chaparri et les terres des communautés paysannes voisines, abritent la plus forte densité d’ours à lunettes d’Amérique du Sud.
Centre de secours pour les ours à lunettes
Chaparri dispose d’un centre de secours pour les ours à lunettes, créé dès 2001 pour la conservation de son espèce emblème. Ce centre joue plusieurs rôles :
- Il recueille des ours provenant de cirques, de privés, saisis par les autorités ou récupérés blessés dans la nature
- Il leur offre de meilleures conditions de vie dans des espaces clôturés de 2 à 4 hectares au cœur de la forêt sèche
- Il rend possible la réintroduction de certains d’entre eux ou des petits qu’il voit naître
- Il est un fort lieu d’éducation, ces animaux peu connus des visiteurs étant un excellent vecteur de sensibilisation.
Et voici notre guide pour la journée.
Je suis loin d'être un cabri et le hors piste que nous empruntons me fait moyennement rire.
Nous avons la chance de voir plusieurs oiseaux.
Voici les fameux ours à lunettes que nous sommes venu rencontrer. Une mère et son petit, la mère a été récupérée dans une ferme, elle avait été capturée pour devenir un animal de compagnie attaché à une chaîne. Peut de temps après son arrivée au centre elle s'est sauvée puis est revenue un an plus tard avec son petit, né d'un père libre. Lorsque ce dernier sera en age de vivre seul, ils seront réintroduits dans leur milieu naturel.
Malgré notre recherche nous ne verrons pas d'ours non pensionnaire du refuge. A la saison sèche il est plus facile d'en voir proche des réserves d'eau.
Nous nous dirigeons maintenant vers le nord est du pays.
Forteresse de Kuelap
Kuelap ou le Machu Picchu du Nord dont la construction fut bien antérieur de plusieurs siècles à ce dernier.
C'est à 3000 m d'altitude que nous découvrons la forteresse, construite par les Chachapoyas "les guerriers des Nuages" étaient aussi surnommés "les indiens blancs" du fait de leur couleur de peau. Et oui, encore une civilisation pre-inca de 500 à 800 après JC.
Depuis 2017 un téléphérique permet en 20 minutes d'accéder au site. Nous avons fait les feignasses de service et avons abandonné l'idée d'y aller à pied.
Ici règne le calme et la quiétude, peu de visiteurs. Un garde nous servira gentiment de guide.
Le mur d'enceinte peut atteindre par endroit 20 m.
La cité était constituée de maisons rondes au toit de chaume. Les Chachapoyas enterraient leur morts dans leur maison et ils croyaient à la renaissance.
Une frise décorative forme des dessins géométriques les "Romboïdes" représentent des yeux de jaguars.
La forteresse a en majeur partie du temps la tête dans les nuages d'où le nom des guerriers.
Cascade de GOCTA
C'est sous un ciel bien nuageux que nous rejoignons la frontière équatorienne. Le passage sera extrêmement rapide et la pluie nous accueillera pour ce nouveau pays.
La chaleur du goudron aide le grain de café à séché plus rapidement.
Nous voulions nous immerger dans la culture pré-inca, et bien je pense que nous en avons bien fait le tour. Un mois pour ce vaste pays aux attraits si différents, ce n'est vraiment pas suffisant, nous avons été frustrés de faire certains choix et des impasses sur des régions comme l’Amazonie. Ce n'est que partie remise....
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