On vous embarque pour nos derniers mois d'aventure et je vais faire mon possible pour clôturer le blog avant les fêtes de fin d'année.
ON THE ROAD AGAIN....
Du 22 mai au 4 juin 2019
Nous voilà enfin au Pérou, berceau de l'empire inca et de bien d'autres civilisations plus anciennes, cela nous ne le savons pas encore.
Nous faisons notre entrée en longeant le lac Titicaca. D’après la légende, le premier Inca aurait surgit de ces eaux.
Nous avons déjà eu une approche du lac lors de notre premier passage en Bolivie.
La Totora, grandes herbes aquatiques qui bordent les rives sont utilisées pour la fabrication des embarcations et des îles flottantes, si vous avez besoin d'un petit rappel allez revoir notre passage en Bolivie.
Bref, donc ces herbes nous empêchent de bivouaquer au plus près de l'eau. Du coup, nous nous écartons un peu du lac et découvrons une très belle campagne.
Pas de panneau d'affichage pour les élections. Les façades des maisons en font office, nous sommes en pleine période municipale. Victor Hugo, je crois que je le connais ce type...
Ce petit bout'chou se débrouille comme un chef avec ses lamas récalcitrants.
Arequipa
C'est de nuit que nous découvrons cette cité coloniale, surnommée la ville blanche. La majorité des bâtiments ont été construits avec la pierre du volcan Sillar.
La cathédrale édifiée en 1656 détruite et reconstruite à plusieurs reprises domine la place d'armes.
Après une nuit peu reposante, les bivouacs de ville sont souvent difficiles, nous partons la découvrir. Il est agréable de flâner le nez en l'air, l'architecture est très intéressante, la ville est encerclée par les volcans. Ils nous donnent l'impression de la protéger, malheureusement ce n'est pas le cas. Arequipa a subi plusieurs catastrophes naturelles, la dernière en date eu lieu en 2001.
Notre coup de cœur, le couvent Santa Catalina fut le premier construit par les espagnols.
Au 19ème siècle les nones issues de familles riches avaient à leur service des esclaves domestiques, elles apportaient avec elles vaisselle en argent et autres frivolités, des concerts privés avaient même lieu dans ses murs.
Appareils servant à la fabrication d’hosties.
Ingénieux système de laverie.
Direction Colca
Nous nous dirigeons à présent vers le canyon de Colca. Sur le chemin de beaux paysages nous invitent à des arrêts.
Volcan Sabancaya 5976 m
Héritage des cultures pré-incas, les terrasses en escalier appelées Andenes.
Les champs de quinoa.
Nous prendrons 2 fois Marta et Claudio en stop. Le matin pour les emmener au champs puis le soir avec en prime une amie et leurs énormes sacs d'oignons et de piments qui empesterons pendant un bon moment la cellule, évidement je parle des sacs .
Je ne suis pas en forme aujourd'hui cela sera donc balade en voiture dans les alentours de Cabanaconde.
Cabanaconde, petit village agricole et départ du fameux trek de 3 jours.
Fare-Night va nous attendre bien gentiment dans la cour du petit commissariat. Pendant ce temps là nous partons faire le trek dont Titouan nous a tant parlé.
Eh Laurent on y va à dos d’âne???
Le premier jour c'est simple, on descend, on descend... 1100 m de dénivelé négatif. Le paysage est vertigineux! Le canyon de Colca a été considéré le plus profond du monde 3270 m, détrôné par son voisin le canyon de Cotahuasi pour 130 m, c'est ballot!
La descente est raide, nos petites jambes souffrent, pour dire vrai nous n'avons plus de genoux ni de mollets... En fait si, nous les avons encore, ils comptent même double voir triple tellement ils nous rappellent à l'ordre! Heureusement les condors sont là pour nous encourager.
Nous passerons une grande partie de l’après midi dans les sources chaudes, j'entends nos muscles nous remercier du coup nous zappons la séance d'étirements.
Ce soir nous dormirons dans la cabane de jardin, sommaire mais propre.
Le lendemain matin, nos jambes nous rappellent l'oubli d'étirements!
Après quelques heures de marche, nous surplombons l'oasis de Sangale, en bas hôtels et piscines nous attendent.
De l'autre coté c'est la remonté du troisième jour, 1100 m de dénivelé positif.
Franchement la piscine et l’hôtel ne nous tentent pas, nous culpabilisons de laisser Fare-night seul une nuit de plus. Allez on prend le bus et nous zappons ainsi le 3ème jour de trek! De temps à autres il est bon d'écouter son corps, là il nous crie haut et fort STOOOPPP!!!
Sibayo
Joli petit village en pierre sera notre point de chute pour la nuit, le matin nous irons y faire un petit tour.
Joli petit village en pierre sera notre point de chute pour la nuit, le matin nous irons y faire un petit tour.
Vinicunca, la montagne Arc en Ciel
Il est possible de faire l'ascension à cheval, toi dessus et le guide qui marche devant en tenant la longe. Déjà je ne suis absolument pas à l'aise avec l'animal mais randonné ainsi me dérange encore plus. Je sais c'est leur gagne pain...
Perchée à 5265m, la montagne au 7 couleur est tout bonnement féerique.
Petit en-cas au sommet rien de tel pour nous combler.
Miam, muy bien.
Nous quittons la foule en nous dirigeant vers la vallée rouge.
Sur le chemin du retour nous croisons une fileuse de laine.
Cuzco
Cuzco ou Qosqo en quechua qui veut dire "Nombril du monde"
Cuzco ou Qosqo en quechua qui veut dire "Nombril du monde"
On se sent bien dans cette ville construite par les conquistadors espagnols sur les fondations de l'ancienne capitale inca.
Avant de s'en mettre plein les yeux, se sont nos papilles que nous exaltons avec un tour au marché.
Nous sommes prêts à déambuler dans les vieux quartiers. Les dédales de ruelles pavées nous mènent à de superbes découvertes.
Nous partons à la recherche de la fameuse pierre au 12 angles. Nous rencontrons en face de cette dernière Flo et Max voyageurs comme nous en fin de périple. C'est devant une bière à quelques mètres de là que nous échangerons pendant un long long moment sur nos découvertes respectives.
Bon revenons à ce mur façonné de colossales pierres polies imbriquées sans mortier, c'est le poids de chacune d'entre elles qui permet la consolidation du sous bassement.
Aucune idée du motif de ce défilé masculin quoiqu'il en soit les imprévus sont toujours sympa.
Nous profitons d’être à Cuzco pour acheter le pass afin de visiter les sites archéologiques de la vallée sacrée.
LA VALLÉE SACRÉE
Pour les non-amateurs de vestiges nous vous souhaitons bon courage. Pour les nous-autres que du bonheur pour les yeux!
La forteresse de Saqsayhuaman
Constituée de 3 murailles, certains blocs de pierre de la forteresse pèsent 15 tonnes
Vue panoramique sur Cusco.
Tipon
Composé de 12 terrasses alimentées par un ingénieux système hydraulique.
Piquillaqta
Centre administratif pré-inca utilisé par le peuple Wari.
Pisac
Nous avons eu la chance de faire une visite très tôt et avec peu de visiteurs. Construit à flan de colline, ce très beau site au triple fonction militaire, religieux et agricole fut une belle découverte.
Tombomachay
Site cérémonial des bains incas.
Chinchero
Passé le marché artisanal qui fait un peu attrape touriste... nous avons apprécié déambuler au milieu de ces ruines.
Eglise coloniale datant du XVIIe siècle bâtit sur les ruines d'un palais inca.
Ollantaytambo
Afin de surveiller l'entrée nord de la vallée Sacrée et le chemin du Machu-Picchu, une imposante forteresse fut érigée. Nous y passerons une bonne partie de la matinée puis nous nous dirigeons vers le Saint Graal, le Machu-Picchu!
Machu Picchu
Inimaginable pour nous de venir au Pérou sans saluer une des 7 merveilles du monde. Au cours de nos rencontres certains nous ont encouragé d'y aller, d'autres au contraire nous ont exposé leur motivation pour ne pas y venir. Trop touristique, c'est pas faux! Déception de voir ce que nous avons déjà vu en livre, à la télé, en photo, c'est pas faux non plus! Et que cela coûte un bras, oui mais y a des astuces!
Pour minimiser les frais nous avons décidé de ne pas prendre le train, le plus cher au monde au kilomètre parcouru.
Nous avons donc laissé Fare-Night au lieu appelé Hydroélectrica. A partir de Santa Maria le chemin pour y accéder n'est pas très large et les véhicules locaux ne sont pas très partageurs, on va dire cela comme ça!
Nous avons réservé via le net une entrée au Machu-Picchu pour 12 h, nous partons donc à pied pour une bonne dizaine de kilomètres. Aucune inquiétude pour trouver le chemin, nous longeons la voie ferrée.
Nous avons même droit à un guide à 4 pattes.
Puis d'autres guides viennent à sa rescousse au cas ou les voies disparaîtraient. La balade est sympa et la végétation luxuriante.
Nous aurons même la chance à l'aller comme au retour d’apercevoir un agouti.
Nous y sommes... effectivement nous voyons ce dont nous nous attendions... mais on le voit sans filtre, de nos propre yeux. Le soleil suivant son apparition donne vie à ce site mythique dont la dimension nous comble, c'est çà, nous sommes comblé d'être ici. A tel point, nous y passerons pratiquement 4 heures avant de redescendre les 1500 marches (économie de 24$/p pour A/R en bus pour éviter les escaliers). Puis 2 kms pour relier notre hôtel à Aguas Caliente. Il nous aurait été possible de refaire les 10 kilomètre pour rejoindre Fare-Night mais marcher de nuit avec les chiens et serpents très peu pour nous. De plus avec tout cet argent économisé cela vaut bien un restau sans doute.
Assez de Blabla passons aux photos.
Partie de cache-cache avec les viscaches.
Nous pensions admirer le coucher de soleil sur les Salinas de Maras. Et bien non, nous croisons Christiane et Patrick. Nous nous garons sur le bas coté et de fil en aiguilles nous dînons à bord de Fare-Night qui suscite leur étonnement au niveau de l'espace intérieur.
Nos 2 dernières découvertes dans la Vallée Sacrée sont changeantes.
Salinas de Maras
Nous qui sommes habitués aux marais salants de l’île de Ré ceux-ci nous font plus penser aux bassins de teinture de Fes.
Moray
Les anciennes terrasses concentriques incas sont un ingénieux centre de recherche agricole. Les différents niveaux de 2 mètres sont maintenus par des murs de pierre qui emmagasinent la chaleur de la journée et permet d'obtenir une différence de 5° entre le premier et le vingtième étages. Ainsi une vingtaine de micro climats sont mis en place afin de varier les cultures sur un même lieu.
Nous clôturons ce premier chapitre péruvien en compagnie d'André.
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